La dixième symphonie et ses infinis mouvements

« Rolando Benenzon, mon père, écrit au gérondif. Au début, quand je l'ai lu, je lui ai dit, avec préjugé, que cela pourrait rendre la lecture difficile, mais il ne craint pas ça, il ne cherche pas la complaisance du lecteur ni la confirmation de son Moi. Mon père dialogue avec le lecteur, l'interpelle, propose des défis, complicités, déséquilibres qui permettent de nouveaux sens et nous invite en outre à partager son intimité, ses pensées les plus profondes, ses douleurs, ses joies, il nous rend complices dès les premiers mots : « Cher lecteur et compagnon des confessions », nous donnant poids, identité, vie. »
Gisela Benenzon