Rayon Bouddhisme
La Doctrine du germe de la foi selon l'Ornementation fleurie, de Myoe (1173-1232) : un Fides quaerens intellectum dans le Japon du XIIIe siècle

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 136 pages
Poids : 500 g
Dimensions : 16cm X 24cm
ISBN : 978-2-913217-33-1
EAN : 9782913217331

La Doctrine du germe de la foi selon l'Ornementation fleurie, de Myoe (1173-1232)

un Fides quaerens intellectum dans le Japon du XIIIe siècle


Paru le
Broché 136 pages
édité par Frédéric Girard
Public motivé

Quatrième de couverture

My(...)e (1173-1232) est l'une des grandes figures des courants de réforme du bouddhisme de Kamakura (1185-1333), qui a vécu au moment où émergeaient sous de nouvelles formes les sectes de la Terre Pure et du Zen, au milieu des conflits opposant la cour impériale et le shôgounat des Minamoto. Esprit à la fois critique et ouvert aux besoins de son époque, il a épousé et défendu les positions des laïcs, hommes comme femmes, pris dans la tourmente des guerres civiles successives couronnées par celles de l'ère J(...)ky(...), et rappelé au clergé bouddhique sa vocation de protéger les victimes civiles, de quelque bord qu'elles soient.

Dans le présent ouvrage, My(...)e met en avant la notion de « foi » comme moyen universel de salut, analysée dans la lignée du courant Kegon laïc de Li Tongxuan (vers 635-730). Il l'inscrit dans la philosophie bouddhique se réclamant de ses origines en Inde comme un éclaircissement mental menant naturellement à l'intelligence plénière (Prajñ(...)). En prenant pour thème cette notion et celle connexe de « savoir d'adhésion », prise à la source de sa germination comme de son accomplissement plénier, My(...)e a pris à bras le corps le « problème fondamental de l'époque de Kamakura » (Akamatsu Toshihide, Ishida Mizumaro) et en proposé une solution originale afin de répondre à l'attente non seulement de ses coreligionnaires mais également et surtout aux adeptes laïcs qui étaient en proie aux inquiétudes et espérances de leur temps. Ses positions méritent d'être prises en considération afin de mieux apprécier à leur valeur celles qu'il partageait avec ses contemporains et esquisser un panorama complet de la religiosité de son temps.

Dans la présente traduction commentée et introduite de cet ouvrage en Kanbun sino-japonais, il a été largement fait usage du commentaire oral que My(...)e a donné de cette oeuvre, qui est de son côté l'un des meilleurs exemples de sermon en langue purement japonaise qui commençait alors à se profiler.

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