Paru le 21/10/2014 | Broché 147 pages
Tout public
« [...] Il est des moments où fermer sa gueule n'est plus possible, quand on aime son métier [d'enseignant et de chercheur], quand on respecte les étudiants, quand on les conduit droit au chômage en paradant bêtement sur une estrade, la craie à la main, ce petit bâton blanc qui n'a rien de policier et nous engage bien plus qu'il n'y paraît... »
Les solutions existent à la condition que l'université accepte de regarder sa réalité en face.
Il en va de la formation des élites de demain qui, alors qu'elles seront exclusivement issues des seules grandes écoles, toiseront avec mépris, à raison, les universitaires qui continueront à parader, un bout de craie à la main, ce bout de caillou qui ne les engagera plus à rien.
Alexandre O'Mil a 61 ans. Il enseigne depuis 1976, tour à tour : responsable des TP de biologie au Lycée, enseignant en classes préparatoires, enseignant de formation permanente, attaché-assistant puis maître de conférences en médecine. Il a effectué son travail de recherche à l'hôpital et dans deux grands laboratoires du CNRS, dans l'un desquels il a été responsable d'un groupe. Il émarge depuis peu dans une école d'ingénieurs pour finir sa carrière en harmonisant son travail de recherche et son enseignement, désireux de transcrire en termes mécaniques macroscopiques les nano-objets cellulaires qu'il a étudiés tout au long de sa carrière de chercheur. Il est l'auteur et le coauteur de 45 articles scientifiques publiés dans des revues internationales. Il est « reviewer » pour plusieurs revues scientifiques internationales.
