Fiche technique
Format : Broché
Nb de pages : 257 pages
Poids : 400 g
Dimensions : 14cm X 23cm
ISBN : 978-2-904016-05-9
EAN : 9782904016059
La face cachée de la gendarmerie
Quatrième de couverture
L'auteur s'est battu pendant plus de quarante années pour défendre les intérêts moraux et matériels de la Gendarmerie. Pendant ces quatre décennies, il a vécu au rythme de la grande institution. Pas un jour il ne s'est levé sans revêtir l'uniforme symbolique des militaires de l'Arme ! Ses week-ends, ses vacances étaient principalement consacrés à visiter les compagnies, les brigades, restant en permanence à l'écoute de ces gendarmes souvent mal compris, mal aimés.
Tout au long de sa vie professionnelle, il a réussi à entendre aussi bien les « sans grade », les sous-officiers brimés, que les officiers, le commandement, afin d'être à l'écoute de celle que l'on nommait « la Grande Muette ».
S'il a souvent été comparé à un syndicaliste - alors que la Gendarmerie, fille de l'armée, n'a pas le droit de se syndicaliser -, c'est parce qu'en homme de coeur, il avait pour ambition de toujours défendre le faible, l'opprimé, voire les veuves et retraités, contre le fort.
Jacques Revise, ancien directeur de « L'Essor de la Gendarmerie », journal corporatif, connaît encore aujourd'hui, mieux que quiconque, cette merveilleuse institution née, en l'état, sous Louis XV.
Il a été à la source de nombreuses révélations qui ont fait les « choux gras » de la presse généraliste, des télévisions et autres médias. Mais il a su aussi, quand l'honneur de l'Arme était en péril, négocier avec la Direction afin de ne pas ternir l'image de la « maison ».
Si l'auteur revient sur les pages sombres de l'histoire, il n'oublie pas pour autant que des gendarmes ont désobéi, permettant ainsi de sauver des juifs - neuf d'entre eux ont même été nommés « Justes parmi les Nations » par l'Etat d'Israël.
On lira avec curiosité et intérêt les révélations d'un témoin direct et concerné, sinon impartial, tout au moins bien informé et soucieux de la vérité. On y découvrira des cas de pression hiérarchique et des dérives de commandement.
Ainsi peut-on pénétrer dans la face cachée de la Gendarmerie, un milieu spécifique, davantage préoccupé à présenter de lui-même une image de force tranquille et républicaine qu'à reconaître des faiblesses, qu'on voudrait occulter. Cette révélation, jamais calomnieuse mais significative, mérite la lecture et nous entraîne inévitablement vers cette interrogation : quelle gendarmerie pour demain ?