La féerie

La féerie et autres nouvelles

Les manuscrits de cette publication reviennent de loin. Ils se rapportent à une partie des écrits de jeunesse de l'auteur qui vient de les redécouvrir parmi des archives abandonnées. Écrits à la veille de 1968, pourquoi l'auteur s'est-il décidé à les porter à l'édition ?

Daniel K. Leroux répond d'abord à cette question par l'étonnement qu'il a éprouvé à leur relecture. Il est clair que le contenu de ces trois nouvelles révèle combien il avait, dès cette période pris conscience, très précocement, de la nécessité du recours à l'écologie pour répondre aux dommages que fait subir à la santé de l'homme et de la terre le pseudo-progrès des politiques aveugles et des entreprises avides de profits irresponsables.

Mais le plus surprenant est que les histoires rapportées ici révèlent des situations d'une incroyable actualité. Loin d'apparaître différents des écrits ultérieurs de l'auteur, bien qu'ils le soient par la forme, ils s'en affirment comme une ouverture préludant le thème dominant de son oeuvre engagée à libérer la dignité de l'humain de l'enfermement auquel s'acharnent à la réduire les puissants moyens médiatiques de la Modernité.

Les aventures ici relatées traduisent pour chacun des personnages leur écart d'un monde invivable par une échappée ouverte sur le serein et infini accueil de la Vie.