Fiche technique
Format : Broché
Nb de pages : 284 pages
Poids : 390 g
Dimensions : 15cm X 22cm
EAN : 9782847970777
La galaxie Diderot
les lettres et sciences humaines à Paris 7-Denis Diderot
Quatrième de couverture
Lorsqu'elle a été fondée en 1970, à la suite de l'éclatement de la Sorbonne et dans le sillage de la loi d'orientation de 1968, l'université Paris 7 s'était définie prioritairement comme pluridisciplinaire - ce qui lui a valu entre-temps, le parrainage de Denis Diderot et donc de l'Encyclopédie et des Lumières conjuguées.
L'histoire du secteur Lettres et Sciences humaines, trop souvent - en dépit de sa supériorité numérique constante - occulté par ses puissants voisins, Sciences et Santé, est aussi celle de la pluridisciplinarité à l'épreuve du temps et de l'espace, avec ses crises, ses rejets, ses rebonds. Des créations du début, portées par l'élan du moment et quelques fortes figures fondatrices, aux réalisations d'aujourd'hui, qu'il s'agisse d'initiatives au croisement des disciplines, de passerelles entre les divers secteurs ou de mises en réseau autour de centres et d'équipes de recherche, il s'est développé à Paris 7 un «esprit» particulier, une culture de la pluridisciplinarité. Le départ imminent de l'ensemble de l'université vers le site Paris-Rive Gauche constitue, en particulier pour les Lettres et Sciences humaines, une difficile gageure et un formidable enjeu. Il ne s'agit pas moins de recréer dans le respect d'une tradition bien établie et la continuité des principes constitutifs de l'identité Paris 7, un lieu d'échange des idées, de transmission des savoirs, de coopération des équipes et de symbiose des recherches autour de pôles transversaux clairement définis. Entre fondation au lendemain de 1968 et refondation à l'aube du 21e siècle, l'histoire du secteur Lettres et Sciences humaines de Paris 7, en rappelant les combats menés, il y a quelque trente ans, sur fond de remise en cause générale de l'université française, en retraçant la difficile mise en pratique d'un concept, la pluridisciplinarité, souvent mal perçu par l'Enseignement supérieur français, permet ainsi de mieux saisir les enjeux à venir dans un contexte européen et international, que ce secteur a toujours pris en compte.