Rayon Economie et administration du travail
La garde rouge raconte : histoire du comité ouvrier de la Magneti Marelli : Milan 1975-78

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 233 pages
Poids : 268 g
Dimensions : 15cm X 21cm
ISBN : 978-2-913112-36-0
EAN : 9782913112360

La garde rouge raconte

histoire du comité ouvrier de la Magneti Marelli
Milan 1975-78


Collection(s) | Les nuits rouges
Paru le
Broché 233 pages
traduit de l'italien par Yves Coleman & Antoine Hasard
Public motivé

Quatrième de couverture

Dans une grande usine milanaise, la Magneti Marelli, plusieurs dizaines de salariés s'organisent au milieu des années 1970 contre la direction et les syndicats dans un Comité politique ouvrier. Bientôt, cette « Garde rouge » comptera plusieurs centaines d'ouvriers (sur les 5 000 de l'usine) - soit une force équivalente à celle du PCI - et sera en mesure d'imposer l'arrêt des mesures de restructuration (licenciements, délocalisation). Ce Comité ouvrier ne reste pas cantonné dans les murs de l'usine et participe aux autres luttes, grèves, manifestations, nombreuses à l'époque en Lombardie et dans toute l'Italie, et notamment à cette manière radicale de combattre l'inflation : les « autoréductions ». La Magneti Marelli ne fut pas la seule usine italienne à connaître des organes autonomes ouvriers, mais c'est son Comité qui a servi de référence à tous les autres, à la fois par ses initiatives propres et par sa capacité à faire profiter de son expérience les ouvriers des petites entreprises environnantes. Ce combat exemplaire s'inscrit dans le cours de cette tentative révolutionnaire des années 1968-1979, qu'il importe de défendre contre les falsifications et les calomnies qui l'accablent, et d'en tirer toutes les leçons qui s'imposent.

Biographie

Emilio Mentasti, historien né en 1962, a aussi publié une somme sur le mouvement ouvrier de la région de Bergame entre 1967 et 1980.

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