Fiche technique
Format : Broché
Nb de pages : 263 pages
Poids : 360 g
Dimensions : 14cm X 21cm
ISBN : 978-2-85197-461-7
EAN : 9782851974617
La globalisation
une question spirituelle
Quatrième de couverture
Collège des Bernardins
La globalisation : une question spirituelle
L'individualisme, que les technologies de la globalisation contribuent à rendre plus puissant et plus universel, a fait naître de nouvelles expressions de la liberté économique et politique à travers le monde. Il provoque aussi des peurs et des rejets devant l'inachèvement du « soi » et la déliaison sociale qui annoncent de nouveaux antihumanismes. Une violence diffuse (perte de confiance en l'avenir, sentiment de trahison des élites, accroissement des inégalités économiques, menaces climatiques, etc.) trouve une expression visible dans le fanatisme et le terrorisme depuis les attentats du 11 septembre 2001. Et si l'on écoutait davantage la petite voix qui recommande de considérer que la clé d'une globalisation plus humaine réside dans une philosophie et une spiritualité de l'échange des dons ?
Antoine Guggenheim
Directeur du Pôle de recherche du Collège des Bernardins (2007-2014)
Le collège des Bernardins : initialement, cette abbaye construite au XIIIe siècle, fut créée pour servir de lieu d'étude et de recherches au coeur de la pensée chrétienne. Son fondateur, Étienne de Lexington. abbé de Clairvaux, accueille des milliers de jeunes moines cisterciens afin qu'ils puissent étudier la théologie et la philosophie. Pendant plus de quatre siècles, le collège des Bernardins contribue au rayonnement intellectuel de la ville et de l'Université de Paris. Le XVIIIe siècle reste une période de déclin pour le Collège, qui, après la Révolution, est vendue en 1791 comme bien national. Le bâtiment principal resté la propriété de Paris est utilisé à des buts divers. En 2001, le bâtiment est finalement racheté à la Ville par le Diocèse de Paris. En 2008, après quatre ans de travaux, le collège renoue avec sa vocation initiale, en devenant un lieu de recherche et de débats pour l'Église et la société, sur la question de l'Homme et de son avenir. Et pour la première fois de son histoire, il est ouvert à tous.