Fiche technique
Format : Broché
Nb de pages : 431 pages
Poids : 637 g
Dimensions : 16cm X 23cm
ISBN : 978-2-7339-1297-3
EAN : 9782733912973
La guerre à coups d'hommes
la bataille des frontières de l'Est
Lorraine, août-septembre 1914
Quatrième de couverture
La guerre à coups d'hommes
La bataille des frontières de l'Est
Lorraine ¤ Août-septembre 1914
Burlioncourt, en Lorraine annexée, le 20 août 1914 en fin de matinée : malgré la canonnade, les coups de fusil et le fracas des mitrailleuses, le général Foch reste impassible. Autour de lui, près d'une centaine d'hommes de la Division d'acier tergiverse tout en gesticulant au milieu du couloir de Morhange que ta guerre vient d'embraser. Non loin, des villages brûlent tandis que des soldats français refluent parmi les charrettes et les canons tirés par des chevaux écumant de sueur...
Après avoir éprouvé la joie et La fierté de libérer quelques villages de la Lorraine, annexée depuis 44 ans, la 2e armée avait cru prendre l'ascendant sur un adversaire qui feignait de battre en retraite pour mieux l'attirer vers un terrain qu'il avait choisi, repéré et diaboliquement fortifié...
À l'occasion du centenaire de la Première Guerre mondiale, Patrick- Charles Renaud nous fait revivre, grâce aux écrits souvent inédits laissés par des soldats français ayant combattu en Lorraine à cette époque, les premières semaines d'affrontement où, après avoir subi d'entrée une défaite, nos hommes se sont ressaisis pour engager une lutte âpre et coûteuse en vies humaines remportant à la clé une précieuse victoire. Leur plume, tour à tour trempée dans les larmes, le sang et l'acide de la colère, est chargée d'une émotion sans égale.
Replaçant les batailles dans leur contexte historique, l'auteur passe en revue tous les aspects de ces premiers combats, des charges à la baïonnette parfois insensées et souvent meurtrières aux hésitations et à l'incompétence de certains chefs, et nous livre sans censure les réflexions pertinentes des participants, comme celle du caporal Lercher qui résume bien ce début de guerre : Nous sommes dans une bataille. Dieu quelle boucherie !