Fiche technique
Format : Broché
Nb de pages : 221 pages
Poids : 345 g
Dimensions : 16cm X 24cm
ISBN : 978-2-915960-38-9
EAN : 9782915960389
La guerre d'Algérie du général Salan
Quatrième de couverture
La guerre d'Algérie du général Salan
Commandant supérieur interarmées et commandant de la Xe région militaire en Algérie, de décembre 1956 à décembre 1958, le général Salan a comparé ses responsabilités aux charges d'un commandant de groupe d'armées en temps de guerre.
Sa stratégie consista à donner aux unités les moyens de lutter contre les maquis et à soutenir la lutte contre le terrorisme. Il adapta son armée à la guerre subversive et réorganisa le service de renseignement, pour détruire l'infrastructure clandestine du FLN, l'organisation politico-administrative (OPA). Il fut poussé par le gouvernement et surtout par le ministre résidant, Lacoste, qui comptait sur l'Armée pour réussir les réformes politiques en Algérie.
Un autre objectif majeur fut la construction de barrages aux deux frontières territoriales, pour empêcher l'entrée dans le pays des convois terrestres d'armées de combattants instruits en Tunisie ou au Maroc. Salan fut assez persuasif pour obtenir des ministres les crédits nécessaires et le soutien moral indispensable. Les résultats en furent indéniablement positifs.
Il intégra dans sa stratégie la défense du Sud algérien contre l'Armée de libération marocaine à l'ouest et l'ALN à l'est. Protéger les prospecteurs pétroliers et les chantiers d'extraction s'ajouta à toutes ses responsabilités. Il dut faire établir des plans de défense du pipeline et du chemin de fer amenant les hydrocarbures à la mer. Il fournit même les moyens de protéger la Mauritanie et l'Afrique occidentale espagnole.
La nature même de son commandement l'amena à exercer des responsabilités politiques, dont le destin de la France allait être marqué. En détruisant des camps de l'ALN en territoire tunisien, en faisant bombarder un centre de regroupement de fellagah à Sakiet, il cristallisa une crise franco-tunisienne, latente depuis des mois.
En mai 1958, en assumant les pleins pouvoirs civils et militaires que lui remettait le gouvernement, il fut l'artisan principal du retour au pouvoir du général De Gaulle, vu comme le garant de cette stratégie réaliste.