Fiche technique
Format : Broché
Nb de pages : 267 pages
Poids : 430 g
Dimensions : 16cm X 24cm
ISBN : 978-2-343-21348-4
EAN : 9782343213484
La justice sénégalaise et les crimes internationaux au Tchad
1982-1990
contribution africaine à l'avancée du droit pénal international
Quatrième de couverture
La justice sénégalaise et les crimes internationaux au Tchad 1982-1990
Contribution africaine à l'avancée du Droit Pénal International
Cet ouvrage apporte un éclairage original à travers l'affaire Hissein Habré, ancien Président du Tchad, de 1982 à 1990, jugé à Dakar pour crime contre l'humanité. Il s'inscrit dans une perspective d'apporter une contribution à l'appréhension et à la construction d'une problématique de l'instauration des chambres extraordinaires africaines et des règles processuelles à adopter pour traduire en justice un ancien Président accusé de violations des droits humains en Afrique, à la suite d'une décision de 1'Union Africaine de le traduire en justice au Sénégal, pays où il bénéficiait d'un statut de réfugié politique.
Comment et sur quels éléments (témoignages des individus, enquêtes, archives, des sociétés civiles, des ONG internationales), le dossier de l'accusation s'est constitué ?
La défense a-t-elle pu mobiliser l'ensemble des moyens disponibles pour défendre l'accusé ?
Peut-on décliner une posture équidistante dans cette confrontation, à la lumière de la monstruosité des faits avérés qui incriminent l'ancien président du Tchad, qui vont au-delà du délictuel, et s'apparentent fort bien à des crimes contre l'humanité ?
Quelle doit être la posture du chercheur ?
À ces questions, il faut sans aucun doute ajouter la dimension politique de ce procès, avec le soutien des États membres, et en particulier l'engagement du Président Macky Sall qui a instruit son ministre de la Justice de l'époque de conduire la mise en place des chambres extraordinaires pour la tenue de ce procès inédit en Afrique.
Le scepticisme des débuts de certains s'est progressivement estompé, l'exemplarité du procès Habré a été unanimement saluée. Il s'agit désormais de travailler dans le sens de la consolidation de cet arsenal juridique, pour en faire un instrument encore plus légitime de lutte contre l'impunité, les violations des droits humains et les crimes de guerre en Afrique.