Rayon Sciences politiques
La liberté des nations : essai sur les fondements de la société politique et sur leur destruction par l'Europe

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 333 pages
Poids : 540 g
Dimensions : 16cm X 24cm
EAN : 9782868397003

La liberté des nations

essai sur les fondements de la société politique et sur leur destruction par l'Europe


Paru le
Broché 333 pages
traduit de l'anglais par et préf. Edouard Husson
Public motivé

Quatrième de couverture

Une idéologie est en train de submerger l'Europe et le monde, menaçant la démocratie et les fondements mêmes de l'Etat de droit, c'est-à-dire la première garantie politique de la liberté.

Elle prétend que les Etats-nations ne sont plus capables de gérer leurs propres affaires dans une économie moderne interdépendante et que d'autres «entités» - sociétés multinationales, «états-continents» ou unions supranationales, comme l'Europe de Bruxelles - les remplaceront inévitablement.

Cette idéologie détruit les valeurs libérales fondamentales, en confondant la constitution d'un Etat souverain avec les décisions de son gouvernement, et les lois garantes de la liberté avec les décisions technocratiques.

Elle ignore l'importance du sens de la communauté, essentiel s'il doit y avoir un quelconque débat démocratique et, au fond, présume que la vie politique, comme toute vie humaine, pourrait être dispensée de choix difficiles engageant la responsabilité de celui qui décide.

En Europe, on reprend souvent l'amalgame grossier selon lequel les nations, c'est le nationalisme et que celui-ci mène à la guerre. Ainsi, seules des structures supranationales pourraient empêcher ces nations de se combattre, les pays les plus puissants, au premier rang desquels l'Allemagne, devant être dissous dans les structures européennes, afin de ne plus être une menace pour les autres ou pour eux-mêmes. On voit déjà poindre les résultats de ces admirables calculs... !

Mais cette même idéologie européenne était au cœur de la pensée économique et politique fasciste et nazie de 1930 à 1940 et, comme l'idéologie européenne actuelle, elle préparait déjà la dissolution des «Etats-nations» et de l'ordre libéral... au nom de la «modernité».

Cependant, le besoin de tout homme libre d'une vie politique exercée en accord avec des règles claires et loyales est éternel : il ne change pas plus avec le développement technologique que la nature humaine n'a changé avec l'invention de l'automobile...

Synthèse rigoureuse des arguments historiques et philosophiques pour la «Liberté des Nations», cet ouvrage est une démonstration saisissante du lien existentiel réciproque entre la souveraineté des nations et le règne de la liberté.

Biographie

John Laughland est éditorialiste pour divers journaux européens. Ancien maître de conférence à l'Institut d'études politiques de Paris et lecteur à Paris III, il est conférencier dans de multiples universités en Europe et aux Etats-Unis. Il est expert des problèmes de l'Europe de l'Est. Il a reçu récemment le prix Luigi Vanvitelli 2001 à Naples.

Avis des lecteurs

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