Collection(s) : Études québécoises
Paru le 01/09/2005 | 464 pages
Tout public
Au XIXe siècle se met en place, au Québec comme ailleurs, une idéologie selon laquelle le pauvre est responsable de son triste sort. Le « libéralisme » a en effet bien du mal à reconnaître les contraintes qui pèsent sur les classes défavorisées et qui bouchent trop souvent leur horizon. Les sociétés qui prétendent favoriser la liberté de leurs membres adoptent alors de nouvelles approches face aux problèmes majeurs que constituent la pauvreté et le crime. Jean-Marie Fecteau explore ici les rapports complexes, au XIXe siècle québécois, du libéralisme avec la pauvreté et les diverses formes de délinquance qui l'accompagnent. Il revoit le rôle ambigu joué par l'Église dans la régulation de la misère au Québec, surtout après le pacte confédératif qui accordait aux provinces pleine compétence en matière de politiques sociales.
Jean-Marie Fecteau est professeur d'histoire à l'Université du Québec à Montréal. Il a été un des fondateurs du Centre d'histoire des régulations sociales dont il est le directeur actuel.>> Rencontre avec Jean-Marie Fecteau, à l'occasion de la parution des La liberté du pauvre- Crime et pauvreté au XIXe siècle québécois de Jean-Marie Fecteau