Fiche technique
Format : Broché
Nb de pages : 523 pages
Poids : 400 g
Dimensions : 17cm X 23cm
ISBN : 978-2-87612-071-6
EAN : 9782876120716
Année 1991-1992
Quatrième de couverture
Linguisterie est un terme que lance Lacan pour mettre en évidence son travail sur la langue, prenant ainsi distance à l'égard de la linguistique proprement dite.
Charles Melman reprend ce signifiant pour poursuivre, en une étude diversifiée et complexe, j'allais dire ce qui lui tombe sous la main pour en tirer une leçon pour ses auditeurs. En analyste.
Qu'il s'agisse du retour d'un voyage en Amérique latine, d'un colloque à Dublin ou d'autres périples, il nous permet d'entendre ce que chaque fois nous risquerions de négliger. Partant de Lalangue, il souligne que c'est la grammaire qui donne le sens mais que le psychanalyste utilise la césure, la coupure, pour en induire un autre déchiffrage de l'inconscient.
Langue maternelle, langue apprise à l'école, langue de la psychose servent de support à d'importants développements.
Il fait aussi appel à une collègue turinoise qui expérimente une méthode de son invention pour tenter de sortir des autistes de leur prison ainsi qu'à un linguiste chargé d'explorer le "rien" dans de multiples langues, connues ou non.
Mais c'est la question de la négation qui représente peut-être l'axe principal que suit Charles Melman. Il la traque dans sa clinique, non seulement dans les registres freudo-lacaniens mais aussi dans les catégories proprement lacaniennes ou les diverses manifestations cliniques. Encore va-t-il plus loin que Lacan, nous donnant à entendre neuf types de négations... à découvrir.