La Loi des quatre justiciers

«Le matin, quand les gardiens pénétrèrent dans la remise - qui servait également de local aux exécutions -, ils aperçurent une corde raide. La trappe était ouverte et, à l'extrémité de la corde, pendait un homme ; un homme que la loi avait sauvé du gibet, mais qui n'avait pu se soustraire au châtiment des Justiciers.»

On a déjà rencontré, dans Les quatre justiciers, ces mystérieux inconnus qui se sont donné pour tâche de pallier les insuffisances de la justice des hommes, de lutter contre les criminels qu'elle est incapable de débusquer et de punir, d'éliminer de la surface du globe les parfaites incarnations du mal qui y sévissent en toute impunité. Au début de leurs aventures, les quatre justiciers, à l'inverse des trois mousquetaires qui sont finalement quatre, ne sont plus que trois - George Manfred, Léon Gonzalez et Poicart -, le quatrième - Clarice Merrill - ayant été tué, deux ans auparavant, dans un café de Bordeaux, non sans avoir vendu chèrement sa peau.

Le lecteur retrouvera ici, avec plaisir, ces quatre justiciers qui ne sont que trois, dans dix aventures qui montrent que le «roi du thriller» est tout aussi à l'aise et efficace dans les histoires courtes que dans les romans.