Fiche technique
Format : Broché
Nb de pages : 574 pages
Poids : 994 g
Dimensions : 17cm X 24cm
EAN : 9782862723518
La Loire et l'Aigle
les Foréziens face à l'Etat napoléonien
Quatrième de couverture
Ce livre est la version condensée mais aussi enrichie d'une thèse d'histoire moderne préparée sous la direction de Madame Jacqueline Bayon - Du Consulat à la Seconde Restauration : l'exemple d'une société entre guerre et paix, le département de la Loire - soutenue en janvier 1999 à l'Université Jean Monnet de Saint-Étienne.
Il s'agit de la première étude de l'histoire de ce département déjà fortement industrialisé à l'aube du XIXe siècle. Si la période révolutionnaire puis la fin du XIXe siècle - l'âge d'or de la Révolution Industrielle - ont donné lieu à diverses recherches ; ce n'était pas le cas pour ce département sous le Premier Empire. Il s'agit d'une période charnière tant pour la mise en place des institutions qu'en ce qui concerne l'évolution économique et sociale. Ce travail d'histoire des mentalités essaye de comprendre le fonctionnement du pouvoir napoléonien dans un département a priori «tranquille». Ce pouvoir jeune, qui jette les bases de la France contemporaine, doit s'appuyer sur les notables locaux, anciens seigneurs ou industriels, en restaurant un État qui, désormais, se trouve en guerre permanente. Or, la Loire a une image désastreuse à Paris en ce qui concerne le rendement de la conscription... Comment en est-on arrivé là ? Comment l'État et, surtout, ses administrations et responsables locaux affrontent ce phénomène ? L'ouvrage tente de décrypter les racines de ce refus tout comme ses manifestations. Il essaye d'étudier les réseaux de pouvoir - l'en haut - et les communautés villageoises - l'en bas - qui leur résistent. Enfin, il se penche sur les soubresauts politiques de 1814 et 1815 qui voient l'actuelle région Rhône-Alpes subir deux invasions étrangères et tourner beaucoup de girouettes politiques... Ce travail consacre une large place à l'étude de la relation entre le Forézien et l'armée ; manière de revenir sur les racines de la conscription au moment où elle disparaît dans notre pays.