La lumière de l'Inde

La Lumière de l'Inde

« C'est l'Océan, nous ne sommes que ses nuages... La clef de tout est aux Indes ! »

Alphonse de Lamartine (1790 - 1869), celui qui implorait le temps afin qu'il suspende son vol, est exaucé en découvrant les anciens textes de l'Inde : il voit jaillir des « flots de l'éternité » dans les Veda, le Mahâbhârata, le Râmayâna... Ces joyaux de la littérature hindoue lui apparaissent aussi sublimes que les Dialogues de Platon ou aussi majestueux que les épopées d'Homère...

Porté par sa verve d'orateur et son talent de poète, il fustige le matérialisme de l'Occident et s'émerveille de la spiritualité de l'Inde dont il présente les écrits avec une ardeur communicative. « Voilà la littérature du genre humain ! » s'exclame-t-il.

Les textes de Lamartine publiés ici font partie du Cours familier de littérature qu'il définit comme étant son « inventaire des oeuvres intellectuelles de l'homme ». C'est dans la philosophie, la poésie et le théâtre de l'Inde qu'il perçoit la lumière d'une civilisation au sommet de la vertu et de la sagesse. Il en est ébloui : « En fermant le livre on n'est pas seulement charmé ; on est meilleur... »

Cet enthousiasme pour la grandeur de l'Inde ancestrale fait naître en lui ce pressentiment réconfortant que « l'homme de l'Occident y arrivera un jour... »