Collection(s) : Quartier libre
Paru le 21/03/2003 | Broché 95 pages
Tout public
«La classe politique et les institutions médiatiques partagent la lourde responsabilité de réduire au-delà de toute raison l'exposition du citoyen «à la chose politique». Cette tendance trouve son origine dans l'aversion supposée (et progressivement avérée) d'une bonne partie du public pour les questions politiques. Les politiciens, pour ménager leur électorat; les médias, pour ménager leurs audiences, ont été amenés, progressivement, insidieusement, à marginaliser les vecteurs de circulation de l'information politique vers le «grand public». (...)
Il faut encourager l'information par une promotion du plaisir de savoir, mais surtout de comprendre."
François Heinderyckx enseigne la sociologie des médias et la communication politique à l'Université libre de Bruxelles (ULB). Il préside la Section d'information et communication et dirige le Groupe d'étude des médias et des technologies de l'information et de la communication (médias-TIC). Docteur en philosophie et lettres (Communication, information et journalisme), il est notamment l'auteur de L'Europe des médias (Éditions de l'Université de Bruxelles), de Fondements théoriques de l'étude des médias (CEFAL) et de nombreux articles et communications dans des revues scientifiques.
