Fiche technique
Format : Broché
Nb de pages : 215 pages
Poids : 256 g
Dimensions : 14cm X 21cm
EAN : 9782213606552
La Méditerranée et l'Europe
leçons au Collège de France et autres essais
Quatrième de couverture
La Méditerranée et L'Europe
Les leçons sur la Méditerranée et l'Europe données au Collège de France par Predrag Matvejevitch en 1997 sont ici complétées par de récentes interventions faites dans le cadre du « groupe des sages » de la Commission européenne, et de l'« Association Sarajevo ». L'auteur mêle érudition et lyrisme pour aborder des sujets qui lui sont chers, comme les mers, les îles, les golfes, puis, dans une deuxième partie, des thèmes liés à l'Europe centrale, d'où il est originaire et à laquelle il est particulièrement attaché (« L'Europe et la laïcité », « L'Autre Europe » face à l'Union européenne », « Les Balkans », « L'Albanie et son destin », etc.). Par la poésie de son style et la densité de son propos, Predrag Matvejevitch continue de s'imposer à la fois comme un chantre de la Méditerranée et un éveilleur de conscience.
« Une grande voix de la Mitteleuropa a écrit sur la Méditerranée un livre génial, inattendu, et fulgurant. » (Claudio Magris, à propos de Bréviaire méditerranéen.)
« Predrag Matvejevitch associe dans le même concept de " crépuscularisme " sa vision de l'avenir d'une Méditerranée déchirée entre Nord et Sud, Ouest et Est, sans projet propre, et d'une Europe " coupée du berceau de l'Europe " et qui n'arrive pas à réduire ses fractures et à promouvoir sa recomposition, faute d'en trouver les assises. Rien n'échappe au regard aigu de ce combattant lucide, sans illusions, jugeant à l'aune de ses convictions géopolitiques, et surtout géopoétiques, les discours uniquement tournés vers le passé qui enferment l'avenir dans les mythes les plus démagogiques, ainsi que le " manque évident de laïcité " (...). Une magistrale leçon de cosmopolitisme qui fait rêver le lecteur d'une Europe où cette Europe centrale trouverait sa place, davantage une Europe des citoyens qu'une Europe des patries et, en fin de compte, " plus socialiste à visage humain et moins capitaliste sans visage ", comme l'ont rêvée les dissidents dont il reste solidaire. »
Gabriel Beis