Rayon Littérature espagnole
La mort comme effet secondaire

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 303 pages
Poids : 320 g
Dimensions : 13cm X 19cm
ISBN : 978-2-907337-84-7
EAN : 9782907337847

La mort comme effet secondaire


Paru le
Broché 303 pages
traduit de l'espagnol (Argentine) par Philippe Poncet

Quatrième de couverture

La mort comme effet secondaire

Divorcé, Ernesto (Eni) Kollody vit dans un Buenos Aires en état de siège et en quasi-anarchie. La police est impuissante, les riches circulent en voitures blindées et vivent en communautés fermées. Les caméras de télévision pullulent, la vie et la mort sont avant tout un spectacle.

Son père, patriarche tyrannique, atteint d'un cancer, est interné dans une « maison de réhabilitation » où tout est fait pour prolonger son agonie : le garder en vie, autant que possible, au-delà de la douleur et de la souffrance, tel est l'objectif inavouable de ces nouvelles entreprises privées florissantes.

Ernesto décide de le sortir de là, coûte que coûte. Avec l'aide d'un transsexuel célèbre, d'un cinéaste milliardaire en panne d'inspiration, malgré l'amour pour une femme qui le consume de l'intérieur, à côté de voisins homosexuels dont l'un meurt violemment, sa route le mènera à une communauté de vieillards esclavagistes.

Le rire de son père est autant la musique de fond de sa tragique existence que la rythmique du roman, la folie de sa mère est une mélopée, les tromperies de Margot sont les croches, l'impuissance de sa soeur sont les bémols... Eni est maquilleur, il fabrique des masques de vies : « Maquillage de vieillards à l'occasion des fêtes de famille, maquillage de poupées pour gamines de riches ou pour célibataires endurcis et même, maquillage de cadavres pour les cérémonies funéraires. » Mais ce qu'il souhaite, c'est changer de planète comme l'on espère changer la face du monde.

Ana Maria Shua explore les limites d'une société sans futur, où vie et mort ne sont que des effets secondaires, et où chaque être, fort ou fragile, habille son geste d'émotion et de cruauté : un livre tendre et féroce, pour aujourd'hui et demain.

Biographie

Ana María Shua est née à Buenos Aires en 1951. Elle exerce différents métiers, publicitaire, journaliste, scénariste pour le théâtre et le cinéma. En 1976, sous la dictature militaire, elle prend le chemin de l'exil et s'installe à Paris. Elle devient la correspondante d'une revue espagnole du groupe Cambio 16. De retour en Argentine, ses premiers romans, Soy paciente et Los amores de Laurita sont célébrés par la critique et font l'objet d'adaptations au cinéma. Éditée aux États-Unis, en Espagne et en Allemagne, son oeuvre comprend plus de trente ouvrages, romans, livres de jeunesse, essais. La muerte como efecto secundario, son premier roman édité en français, est considéré par l'Académie des Lettres d'Espagne comme l'un des cent meilleurs romans contemporains de langue espagnole.

Avis des lecteurs

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