Paru le 01/10/2009 | Broché 250 pages
traduit de l'espagnol par (Argentine) par Eduardo Jiménez
Dix ans ont passé depuis qu'il a vu Luciana B. pour la dernière fois. À l'époque, il était tombé amoureux d'elle. Bien qu'elle fût la secrétaire personnelle du célèbre auteur de romans policiers Kloster, il l'avait engagée pour taper en cachette les pages de son propre livre.
Aujourd'hui, il ne reste plus rien de la jeune fille gaie et séduisante qu'il a connue. Que s'est-il passé ? Luciana se raconte : elle a vu, tour à tour, mourir la plupart de ses proches dans des circonstances qui semblent forcer le hasard. Survenue avec une régularité méthodique, cette série d'accidents serait l'oeuvre de Kloster. Sa grand-mère, sa petite soeur, ou bien elle-même pourraient être les prochaines sur la liste.
Au bord du désespoir, elle s'adresse au seul homme susceptible de la croire. Qui sait, en tant qu'écrivain, peut-être sera-t-il à même de percer à jour les ténèbres de Kloster ? Les Carnets d'Henry James et un volume de la Bible seront ses clés pour un voyage sans retour dans les plus obscures régions du cerveau humain...
Né en 1962, Guillermo Martinez est devenu l'un des écrivains argentins les plus importants de sa génération. Amoureux des lettres, grand lecteur de Borges - auquel il a consacré un essai -, il parvient à réconcilier le genre policier avec la grande littérature. Il est l'auteur de plusieurs romans dont Mathématique du crime (NiL, 2004, coll. «Pavillons poche», 2008), récompensé par le prix Planeta et adapté au cinéma en 2008 par Alex de la Iglesia sous le titre de Crimes à Oxford. La Mort lente de Luciana B. est son quatrième roman.