Rayon Etudes sur les œuvres
La nouvelle de langue française aux frontières des autres genres, du Moyen Age à nos jours. Vol. 2. Actes du colloque de Louvain-la-Neuve, mai 1997

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 569 pages
Poids : 958 g
Dimensions : 16cm X 24cm
EAN : 9782872096152

Actes du colloque de Louvain-la-Neuve, mai 1997


Quatrième de couverture

La nouvelle a toujours fait figure de parent pauvre de la critique littéraire en France. S'il existe quelques tentatives pour définir ce genre, elles n'en demeurent pas moins isolées, marginales, ou centrées sur une période très particulière, principalement le XIXe siècle, dont on dit qu'il constitue le siècle d'or du genre, avec des auteurs tels que Maupassant ou Mérimée. La définition du genre est donc largement tributaire d'une approche morcelée et incomplète ; établie a posteriori sur des exemples d'une période spécifique, elle ne répond que très imparfaitement aux textes d'autres périodes. Ainsi, par exemple, la pratique contemporaine du genre ne correspond plus aux canons établis à la lecture de Maupassant : qu'en faut-il conclure ? Que des textes que l'on appelle «nouvelles» n'en sont pas, quand bien même leurs auteurs prétendent l'inverse ? Ou reconsidérer la définition du genre ? De même, la nouvelle est presque systématiquement définie en rapport avec le roman, et le plus souvent comme étant son parent pauvre. Mais là encore, l'approche demeure lacunaire, on en reste à des formules lapidaires qui ne résistent guère à l'analyse critique.

Il y a là une démarche à creuser ; puisqu'il n'est pas simple, visiblement, de définir la nouvelle en elle-même, pour de multiples raisons, il est intéressant, en un premier temps, de tenter une approche «en creux». Non plus par rapport au seul genre romanesque, mais par rapport à tous les genres littéraires qui ont quelque affinité ou parenté - ou opposition - avec la nouvelle. Procéder, donc, par analogie et contradiction, dans un cheminement qui part du Moyen Age et du fabliau pour aboutir à cette fin de siècle et au récit de presse, en passant par Marguerite de Navarre.

Ce deuxième volume poursuit les travaux entamés par le colloque de Metz, en 1996. Il reprend une soixantaine d'interventions couvrant ce large champ, rédigées par les meilleurs spécialistes de la question. L'ensemble constitue désormais une base d'études sur la nouvelle, indispensable tant pour le chercheur que pour l'étudiant.

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