La nuit de la sainte exécration

Le texte de théâtre : La Nuit de la sainte exécration met en scène Salman Rushdie, Taslima Nasreen et Vaclav Havel. Trois écrivains réunis par la même soif d'humanité, de tolérance, « cette vertu si nécessaire au genre humain ».

L'histoire commence une nuit, dans un ballon de souffrance. Dans une chambre anonyme, lointaine, imaginaire foyer : chambre visible, mais inaperçue, un homme - Salman - dort sur un matelas posé sur le sol. Depuis tant de jours, il voyage dans une bulle, comme s'il portait autour du cou ou des chevilles les anneaux de l'invisible. Coupable du crime d'apostasie.

Le second texte : Saliman ou Écrasons l'infâme ! est la reprise du même thème, développé sous forme de nouvelle. A l'inverse de Luigi Pirandello qui partait souvent de l'intrigue de l'une de ses Nouvelles pour un an pour la transformer en pièce de théâtre, Louis Donatien Perin, quelques années après la création du spectacle, a éprouvé le besoin de développer cette histoire selon la structure d'un récit.

La nouvelle a obtenu le Prix Voltaire, doté par la Ville de Ferney-Voltaire et attribué en 2004 par la Société des poètes et écrivains des Pays de l'Ain.

Ce prix, fondé en 1997, est destiné à honorer la mémoire de Voltaire et à promouvoir ses idées. Il couronne une nouvelle à portée philosophique, écrite dans l'esprit voltairien, c'est-à-dire non conformiste, voire irrévérencieuse mais salutaire et portant, autant que faire se peut, un regard critique sur les événements et les problèmes de notre temps.