Fiche technique
Format : Broché
Nb de pages : 774 pages
Poids : 752 g
Dimensions : 15cm X 21cm
ISBN : 978-2-84304-457-1
EAN : 9782843044571
Là où les tigres sont chez eux
Les libraires en parlent
12 ans, c'est le temps qu'il aura fallu à Jean-Marie Blas de Roblès pour écrire ce surprenant et foisonnant roman d'une grande érudition.
Eleazard, Atahnase Kircher, Elaine, Moréa et Neslon sont les héros de cette histoire aux ramifications multiples ; ils sont journaliste, érudit d'une autre époque, archéologue, toxicomane ou encore habitant des favelas brésiliennes, mais tous sont liés, directement ou non (au lecteur de le découvrir...).
Servi par une écriture riche et subtile aux sonorités hispaniques, on y retouve l'athmosphère d'un roman de Borges, Perez-Reverte, Buzzati ou Eco, Là où les tigres sont chez eux est un texte génial, comme on en lit un tous les dix !
Quatrième de couverture
Eléazard von Wogau, héros inquiet de cette incroyable forêt d'histoires, est : correspondant de presse au fin fond du Nordeste brésilien. On lui adresse un jour un fascinant manuscrit, biographie inédite d'un célèbre jésuite de l'époque baroque. Commence alors une enquête à travers les savoirs et les fables qui n'est : pas sans incidences sur sa vie privée.
Comme si l'extraordinaire plongée dans l'univers d'Athanase Kircher se répercutait à travers les aventures croisées d'autres personnages, tels Elaine, archéologue en mission improbable dans la jungle du Mato Grosso, Moéma, étudiante à la dérive, ou bien Nelson, jeune gamin infirme des favelas de Piramb250 qui hume le plomb fondu de la vengeance.
Nous sommes au Brésil, dans le pays des démesures. Nous sommes aussi dans la terra incognito d'un roman monstre, dont chaque partie s'ouvre sur un chapitre de la biographie de Kircher, « le maître des cent arts », ancêtre de l'égyptologie et de la volcanologie, inventeur du microscope ou de la lanterne magique.
On songe au réalisme magique des Borges et Cortazar, à Italo Calvino ou Umberto Ecco, ou encore à Potocki et son Manuscrit trouvé à Saragosse, sans jamais épuiser la réjouissante singularité de ce roman palimpseste qui joue à merveille des mises en abyme et des vertiges spéculaires.