Fiche technique
Format : Broché
Nb de pages : 202 pages
Poids : 348 g
Dimensions : 15cm X 23cm
ISBN : 978-2-35654-105-5
EAN : 9782356541055
La panthère et le fouet
poèmes de notre temps
Quatrième de couverture
Langston Hughes, le plus illustre des poètes africains-américains du XXe siècle, rassemble dans ces pages un choix de poèmes - tous inédits en français - couvrant l'ensemble de sa production et ayant pour commun dénominateur le dilemme de la « couleur » to be black or not to be... to be black or not to be white... en montrant ainsi à quel point sa vie et son oeuvre ont été marqués par ce lourd leitmotiv. Le caractère anthologique de ce recueil, sans doute composé pour être son dernier livre, est alors extrêmement délibéré ou délibérément extrême.
Le titre, La panthère et le fouet, attire l'attention sur deux extrêmes d'une histoire encore inachevée - l'un des plus forts mouvements de lutte des années 1960 et l'esclavage ; le sous-titre, Poèmes de notre temps, résonne toujours comme une alarme intempestive.
En 1967, quelques mois après la mort de Langston Hughes, idole des écrivains et des lecteurs de littérature africaine-américaine, paraît La panthère et le fouet, à New York, chez son éditeur de toujours Alfred Knopf. En 4e de couverture, ces mots : « Avec la publication en 1926 de son premier livre de poèmes - The Weary Blues - Langston Hughes devient le principal interprète en vers de la vie des Noirs américains aux États-Unis, et le restera pour toute sa vie. Les poèmes de ce dernier livre affrontent à bras-le-corps la question raciale qui n'a cessé d'ébranler les États-Unis. [...] Quarante-quatre de ces poèmes sont inédits, et les vingt-six autres, qui sont extraits de recueils plus anciens, prennent ici, dans cet ensemble, une nouvelle signification. » Aujourd'hui, ce livre fait éclater encore une autre signification, grâce à sa première traduction en français. Ces poèmes sont toujours terriblement actuels et magnifiquement puissants, Langston Hughes reste un interprète essentiel de notre vie et de ce qu'on pourrait appeler le cas de conscience (post-)colonial.