Fiche technique
Format : Broché
Nb de pages : 269 pages
Poids : 465 g
Dimensions : 16cm X 24cm
EAN : 9782868397430
La passion de Jésus
de Gethsémani au Sépulcre
reconstitution à partir des connaissances scientifiques actuelles
Quatrième de couverture
Jésus-Christ, son Fils, notre Seigneur, a souffert sous Ponce Pilate, a été crucifié, est mort, a été enseveli...
Ce qu'affirme le Symbole des Apôtres, reprenant le témoignage des Évangiles, est, dès l'origine une affirmation centrale des chrétiens: Jésus est bien mort sur la Croix, après avoir subi les souffrances de la Passion. Sans mort, il n'y a pas d'ensevelissement... et pas de Résurrection.
Aujourd'hui, les progrès de l'exégèse, et le retour à une lecture rigoureuse des Évangiles, comme les travaux scientifiques multipliés sur les grandes reliques de la Passion, certaines très connues, comme le Linceul de Turin, d'autres moins célèbres, comme le Suaire d'Oviedo, permettent avec les progrès de la médecine de se faire une idée plus juste du déroulement de la Passion et de la mort de Jésus.
Le Suaire d'Oviedo est ce linge taché de sang qui aurait été posé sur la tête de Jésus mort, et qui, au témoignage des Évangiles, a été retrouvé dans le Sépulcre, avec le Linceul. Il est à Oviedo, en Espagne, depuis le VIIe siècle et il a fait l'objet, récemment, d'études scientifiques approfondies.
Ce qui frappe l'analyste averti de ces deux reliques, c'est leur complémentarité (même groupe sanguin), leur cohérence parfaite avec le témoignage des Évangiles qu'elles illustrent et auxquels elles apportent le poids d'un "témoignage sur le témoignage", muet mais terriblement réaliste. Ce qui frappe également l'observateur de bonne foi de ces deux linges, c'est leur "surinformation" en données scientifiques très précieuses, données qui échappaient totalement aux connaissances des contemporains de l'événement auquel elles se rapportent.
L'étude pluridisciplinaire historique, scientifique et médicale, dont ce livre esquisse la synthèse, permet de reconstituer le parcours de souffrances physiques et morales de Jésus, de Gethsémani au Sépulcre.
À l'examen, il apparaît qu'aucun homme n'aurait pu supporter physiquement sans défaillance majeure, et jusqu'au bout, cette épreuve véritablement surhumaine. De même que le Centurion au pied de la Croix a pu s'écrier, bouleversé: "Vraiment, cet homme était le Fils de Dieu!", les connaissances d'aujourd'hui nous obligent aussi à reconnaître que Celui qui s'appelait lui-même "le Fils de l'Homme", ayant assumé librement un supplice qui, dans son enchaînement, est le sommet de la souffrance humaine, est bien "l'Homme véritable", qu'il a bien vécu notre condition d'homme en toutes choses... et qu'il peut bien dire à chaque homme, et pour l'éternité:
"Ce n'est pas pour rire que je t'ai aimé".