La peste noire, 1345-1730 : grandes peurs et épidémies. Sur quelques origines

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 187 pages
Poids : 250 g
Dimensions : 15cm X 23cm
Date de parution :
EAN : 9782746703988

Sur quelques origines

grandes peurs et épidémies

de ,

chez Autrement

Collection(s) : Mémoires

Paru le | Broché 187 pages

Tout public

17.20 Indisponible

Quatrième de couverture

La peur de la contagion, du contact et de la promiscuité, la suspicion à l'égard des étrangers, la vitesse fulgurante de contamination et les mesures de mise en quarantaine face à la propagation d'un virus venu d'ailleurs, l'ensevelissement et la crémation des corps en masse... Ces images effrayantes obsèdent.

Tels sont les traits de la Peste noire arrivée à Messine en 1347, en provenance, dit-on, d'Asie centrale, qui a décimé la moitié de la population européenne et des millions de personnes dans le monde entier. Malgré de nombreuses hypothèses, et, notamment, l'explication récente par des virus mutants, l'avènement et la disparition au XVIIIe siècle de cette épidémie restent inexpliqués. Mais les documents, la littérature et l'imagerie témoignent avec force de ses ravages, en Chine, en Crimée, puis en Europe, de Damas à Londres. La maladie exacerba la croyance en l'épouvante du châtiment, la peur de l'autre, des juifs et de l'Orient, allant jusqu'à justifier l'extermination des populations du "Nouveau Monde" ou, plus tard, une régulation démographique "naturelle" selon Malthus. Un prêtre catholique de Nouvelle Espagne y voyait un message de Dieu : Vous voulez exterminer cette race ? Je vais vous aider à aller plus vite grâce à la variole.

Biographie

Les deux historiens britanniques, William Naphy et Andrew Spicer, analysent comment cette période de quatre siècles marquée par la mort a traumatisé l'Occident, comment la Peste noire continue de hanter les mémoires et l'imagination populaire. À travers les phénomènes récents d'épidémies, du Sida à l'ESB, jusqu'à peut-être la pneumopathie atypique (SRAS), mais aussi la crainte ou la menace des guerres bactériologiques, ce sont les grandes peurs qui ressurgissent.