La physique selon Albert Ducrocq

La physique selon Albert Ducrocq

« Sa voix était sa signature. Albert Ducrocq, chroniqueur enthousiaste des riches heures de la conquête spatiale, sur Europe 1, où son « ton » fut une des marques de l'antenne [...] est le témoin et le vulgarisateur de toutes les révolutions scientifiques de la seconde moitié du vingtième siècle : atome, robotique, espace, informatique, sciences cognitives, etc. [...]

Invité par les Soviétiques à visiter leurs installations à la fin des années 1950, il en reviendra ébloui par l'ingéniosité des ingénieurs russes.

« Il a toujours eu plus de sympathie pour Baïkonour que pour cap Canaveral, pour les bouts de chandelle que pour l'argent coulant à flots » se souvient André Warusfel, un de ses complices en vulgarisation, coauteur de son dernier ouvrage, Les Mathématiques, plaisir et nécessité, paru en 2000 chez Vuibert. Au micro d'Europe 1, il se fera donc le chantre des exploits du Spoutnik (1957) et de Gagarine (1961), avant de conter avec emphase la revanche américaine avec les missions lunaires Apollo, puis l'entrée en lice laborieuse de l'Europe spatiale, avant la réussite de la famille Ariane. [...]

Il laisse une bibliographie d'une trentaine d'ouvrages. Il est décédé alors qu'il travaillait à la rédaction d'une histoire de la physique au vingtième siècle. »

« Une figure de la vulgarisation scientifique », Hervé Morin,
Le Monde, 24 octobre 2001

Dans cet ultime ouvrage que l'on peut considérer comme un testament scientifique, Albert Ducrocq nous dévoile le panorama des grands domaines de la physique, tant du point de vue théorique (la structure de l'atome) que des applications (l'industrie nucléaire ou la conquête de l'espace). Il y expose les faits dans l'ordre chronologique, nous montre les découvertes déterminantes et met en avant la personnalité de leurs auteurs. Sa formation de physicien et son goût pour la cybernétique et l'espace donnent un ton personnel à cette histoire des sciences actuelles qui se lit comme un roman d'aventures.