Fiche technique
Format : Broché
Nb de pages : 461 pages
Poids : 550 g
Dimensions : 15cm X 22cm
ISBN : 978-2-84876-886-1
EAN : 9782848768861
La plus secrète mémoire des hommes
Les libraires en parlent
Véritable roman d’initiation tout autant à la vie qu’à la littérature, Mohamed Mbour Sarr nous entraîne dans une intrigue labyrinthique où on ne se perd jamais, tant le fil qu’il nous déroule nous entraîne inexorablement. Un livre génial et foisonnant à l’âme aventureuse, auquel chaque page lue nous accroche un peu plus, et une écriture qui fait littérature.
Aux côtés de Diégane, tentez de percer le mystère qui entoure T.C. Elimane, auteur d'un roman mythique qui fit scandale à sa parution en 1938, au point d'être détruit, et oublié depuis. Du Sénégal à Paris, en passant par l'Argentine, cette formidable aventure romanesque vaut tous les détours et nous offre en prime une passionnante réflexion sur le pouvoir de la littérature.
Quatrième de couverture
En 2018, Diégane Latyr Paye, jeune écrivain sénégalais, découvre à Paris un livre mythique, paru en 1938 : Le Labyrinthe de l'inhumain. On a perdu la trace de son auteur, qualifié en son temps de « Rimbaud nègre », depuis le scandale que déclencha la parution de son texte. Diégane s'engage alors, fasciné, sur la piste du mystérieux T.C. Elimane, où il affronte les grandes tragédies que sont le colonialisme ou la Shoah. Du Sénégal à la France en passant par l'Argentine, quelle vérité l'attend au centre de ce labyrinthe ?
Sans jamais perdre le fil de cette quête qui l'accapare, Diégane, à Paris, fréquente un groupe de jeunes auteurs africains : tous s'observent, discutent, boivent, font beaucoup l'amour, et s'interrogent sur la nécessité de la création à partir de l'exil. Il va surtout s'attacher à deux femmes : la sulfureuse Siga, détentrice de secrets, et la fugace photojournaliste Aïda...
D'une perpétuelle inventivité, La plus secrète mémoire des hommes est un roman étourdissant, dominé par l'exigence du choix entre l'écriture et la vie, ou encore par le désir de dépasser la question du face-à-face entre Afrique et Occident. Il est surtout un chant d'amour à la littérature et à son pouvoir intemporel.
« Le temps est assassin ? Oui. Il crève en nous l'illusion que nos blessures sont uniques. Elles ne le sont pas. Aucune blessure n'est unique. Rien d'humain n'est unique. Tout devient affreusement commun dans le temps. Voilà l'impasse ; mais c'est dans cette impasse que la littérature a une chance de naître. »