Fiche technique
Format : Broché
Nb de pages : 391 pages
Poids : 574 g
Dimensions : 16cm X 23cm
EAN : 9782804139759
La politique extérieure de la Belgique
au coeur de l'Europe, le poids d'une petite puissance
Quatrième de couverture
La politique étrangère est une continuation de la politique intérieure par d'autres moyens. Paraphrasant Clausewitz, c'est ainsi que l'auteur conclut son panorama de plus de 50 ans de politique étrangère en Belgique.
Cet ouvrage retrace l'histoire d'un petit groupe de personnes qui ont défini la politique étrangère du pays, de leurs réactions à un monde complexe, des balises qui jalonnent leur cheminement, des rêves qu'ils nourrissent, des dogmes auxquels ils adhèrent, et surtout des intérêts dont ils sont porteurs. En effet, la politique étrangère ne commence pas là où finit la politique intérieure. Le récit rassemble des ressorts économiques, politiques et idéologiques, fait s'entrecroiser la dimension nationale et la dimension internationale et projette, dans ce champ de forces, les personnages qui prennent les décisions politiques et qui les mettent à exécution.
L'auteur dissèque la politique africaine de la Belgique depuis 1908 et, surtout, à partir de 1960. Il expose dans le détail les phases successives de la politique européenne des efforts consentis pendant l'entre-deux-guerres pour mettre en place un espace de libre-échange jusqu'à devenir l'axe de la politique étrangère de la Belgique et de ses composantes fédérées au début du vingt-et-unième siècle.
Pour la première fois, l'ouvrage raconte également comment la Belgique a réagi au basculement du monde entre 1989 et 1991 lorsqu'a pris fin la Guerre froide et, simultanément, le monde bipolaire. Il décrit systématiquement les réactions belges à l'unification allemande, le mariage difficile entre approfondissement et élargissement de l'Europe, la participation aux opérations militaires en Yougoslavie, en Somalie, au Rwanda et à la guerre du Golfe, les hauts et les bas de la politique africaine des années 90 ainsi que le lien, insoupçonné, entre la transformation de la Belgique en un Etat fédéral et la résurrection étonnante de la diplomatie belge après une période, au milieu des années quatre-vingt, où elle manqua de peu devenir superflue.