Rayon Métaphysique
La Première ombre : réflexion sur le miroir et la pensée

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 188 pages
Poids : 246 g
Dimensions : 14cm X 22cm
EAN : 9782707313669

La Première ombre

réflexion sur le miroir et la pensée


Collection(s) | Critique
Paru le
Broché 188 pages

Quatrième de couverture

Une légende veut que la peinture soit née de l'ombre, d'une ombre portée sur un mur et du tracé qui l'entoura : une jeune fille voulut ainsi garder l'image de son amant sur le point de partir. L'image porte absence et présence, ombre et lumière, elle les réconcilie ou souligne leur conflit. La «première ombre», c'est aussi le nom que Dante donnait au jour.

Ainsi se définit l'espace d'une dialectique dont il convient de poser les termes et d'éclairer les enjeux dans la conscience la plus vive qu'il n'est rien de visible ni de pensable qui ne se réfléchisse en son double ou en son contraire ; le miroir se présente alors comme un lieu d'interrogation privilégié pour mettre au jour la profondeur de l'image. Image mentale, image du rêve, image peinte : en elles, il révélera le foyer d'une réflexion sur l'acte même de penser.

Avec Nicolas de Cues et les artistes flamands, avec Albrecht Dürer, la philosophie et la peinture renaissantes, si souvent en écho, nous conduisent au point d'intensité maximale d'une telle réflexion : image vivante, la pensée est aussi ce miroir inventif qui s'interroge sur le principe de ses propres créations. Œuvres d'art, œuvres de pensée, à quel sujet renvoient ces miroirs ? Et cette question se trouve répercutée jusqu'à nous, à travers notre présent, tel qu'il est analysé par Valéry, Benjamin ou Merleau-Ponty et par des penseurs contemporains.

A travers l'image ? A travers le miroir ? Comme le rêve, l'image peut être un abîme, elle qui d'abord semblait évanescente, ombre ou reflet. Au Narcisse de la légende il faudrait opposer un Narcisse éveillé, vigilant, aux aguets : le Narcisse philosophe imaginé par Valéry ? Ou bien ce minuscule autoportrait de Jan Van Eyck au fond d'un miroir omnivoyant ? Entre ce sujet réduit à un point fuyant à l'infini et un sujet dont l'image s'étend aux dimensions du monde, existe-t-il une commune mesure hormis celle de la réflexion ?

Avis des lecteurs

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