Fiche technique
Format : Broché
Nb de pages : 500 pages
Poids : 750 g
Dimensions : 16cm X 24cm
ISBN : 978-2-343-01651-1
EAN : 9782343016511
La protection du corps humain
à jour de la loi n°2011-814 du 7 juillet 2011 relative à la bioéthique et de la loi n°2013-404 du 17 mai 2013 ouvrant le mariage aux couples de personnes de même sexe
Quatrième de couverture
Comment aborder la dimension juridique du corps sans envisager en premier lieu sa protection ? Protégé, le corps humain ne l'a pas toujours été. La place du corps humain dans l'histoire et la philosophie en témoigne. En effet, le dualisme philosophique du corps et de l'âme a cédé sa place à la sacralisation de la personne humaine et il faut attendre le monisme spinoziste et l'éthique kantienne pour que soient enfin posés les premiers jalons de la protection du corps humain. Les droits romano-germaniques et de Common law s'en sont largement inspirés mais le droit nord-américain s'en est progressivement détaché au profit de la doctrine utilitariste. Ce qui a contribué à nuancer les systèmes de droits français et nord-américains dans leur approche du corps humain.
L'intérêt de l'étude juridique du corps humain dans sa double dimension française et nord-américaine est indéniable car la protection de celui-ci s'est bâtie autour de ces deux grands courants de pensée. Protégée, la corporéité l'est particulièrement dans le domaine de la procréation assistée où elle est l'objet de toutes les attentions, mais aussi de toutes les convoitises. Ce domaine est placé au coeur de vives tensions éthiques auxquelles les législateurs français et nord-américains sont sensibles. Preuve en est l'adoption de la loi canadienne sur la procréation assistée, de la nouvelle révision des lois françaises de bioéthique et des états généraux annoncés par le Comité consultatif national d'éthique (CCNE). La majorité des interrogations porte alors sur ce sujet. Si la rigidité française contraste avec la souplesse nord-américaine, une évolution croisée a pu être relevée. Se pose alors la question de savoir si l'éventualité d'une communauté des protections du corps humain peut être envisagée. À partir de cette étude comparée, quelles en seraient les composantes présentes et à venir ?