Rayon Relations internationales
La réconciliation franco-allemande par la jeunesse : la généalogie, l'événement, l'histoire (1871-2015)

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 280 pages
Poids : 387 g
Dimensions : 15cm X 22cm
ISBN : 978-2-87574-323-7
EAN : 9782875743237

La réconciliation franco-allemande par la jeunesse

la généalogie, l'événement, l'histoire (1871-2015)


Paru le
Broché 280 pages

Quatrième de couverture

Géopolitique et résolution des conflits n° 18

Les guerres prennent souvent naissance dans les représentations mutuelles, les sentiments de haine réciproque et le désir de revanche des populations. Les jeunes se trouvent souvent en première ligne dans ce mécanisme. Au cours de la Première guerre mondiale, par exemple, les jeunes Européens se sont mutuellement entretués au rythme de 1 000 personnes par jour. Conscients de ce phénomène, des pacifistes et des antimilitaristes ont proposé, dès le tournant des XIXe et XXe siècle, de faire de la jeunesse l'objet de leur propagande pour la paix. Leurs propositions ont rarement franchi le rubicond de la sphère politique. Il existe cependant au moins une exception : en 1963, les gouvernements français et ouest-allemand ont mis en place une politique ambitieuse de réconciliation centrée sur les échanges de jeunes. La plupart des auteurs qui se sont intéressés à cette politique publique ont adopté une perspective hagiographique. Cet ouvrage propose au contraire de normaliser cet objet d'étude en s'appuyant sur la méthode généalogique développée par Michel Foucault. Le livre étudie la genèse (de 1871 à 1963), la mise en oeuvre (de 1963 à 1973) et la révision (depuis 1973) de cette politique de réconciliation par la jeunesse. Il s'adresse autant aux personnes intéressées par cet aspect particulier du rapprochement franco-allemand qu'à celles qui veulent comprendre, d'une manière plus générale, l'intérêt et les limites des politiques de socialisation à la cause de la paix.

Biographie

Mathias Delori est docteur en science politique et chercheur CNRS au Centre Émile Durkheim de Sciences Po Bordeaux. Il a travaillé auparavant à l'Institut Universitaire Européen de Florence, à l'Université de Montréal et à Sciences Po Grenoble. Ses recherches s'inscrivent dans le champ de la sociohistoire et, plus précisément, des approches critiques de la sécurité et de la guerre.

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