Fiche technique
Format : Broché
Nb de pages : 189 pages
Poids : 324 g
Dimensions : 17cm X 23cm
ISBN : 978-2-35687-937-0
EAN : 9782356879370
La résilience du transclasse
parcours personnels, politiques, littéraires
Quatrième de couverture
Si l'étude de la mobilité sociale n'est pas nouvelle, elle suscite un intérêt croissant dans l'hexagone, particulièrement depuis 2014 qui marque la publication d'un essai novateur. Les transclasses ou la non-reproduction de la philosophe Chantal Jaquet.
De son côté, s'il n'est pas récent non plus, le terme « résilience » a connu ces dernières années une véritable « boursouflure sémantique », pour reprendre une expression de Boris Cyrulnik. D'abord utilisé en français dans les champs de la mécanique et de la physique pour qualifier la résistance d'un matériau au choc, le mot désigne désormais, de manière très large, le processus de redressement d'un individu ou d'un groupe face à un traumatisme ou des difficultés provenant de conditions ou de situations déstabilisantes (milieu social défavorisé, violence, maladie, handicap, etc.).
Étant donné que l'individu en mobilité sociale ascendante se construit dans l'adversité, la résilience ne pourrait-elle pas constituer un des multiples fils de sa complexion ? Tel est le questionnement que se proposent d'examiner les contributions du présent ouvrage.
Les auteurs mettent en évidence différents lieux déterminants pour le transclasse confronté aux « héritiers » (l'école, le monde du travail, la vie politique, etc.). Ils s'interrogent sur les modalités spécifiques de résilience que peuvent engendrer, dans le cadre de la mobilité sociale, le genre, l'orientation sexuelle ou l'appartenance ethnique. Il est aussi question, dans cet ouvrage, de la situation du transclasse « parvenu ». Son récit n'est-il pas le produit des attentes sociales ?