La rose du fleuve

La Rose du fleuve : c'est le tendre surnom que Michel Jamonneau, dit «Moineau», a donné à son épouse, Rose. Elle a dix-sept ans, lui trente ; il a fui la misère de son Poitou natal pour le Canada, où il l'a connue. On est en 1688.

Dans leur ferme, sur une île du Saint-Laurent, la vie est rude, l'isolement parfois pénible, les hivers rigoureux. En contrepartie, Michel découvre des libertés - chasser, pêcher, exploiter la forêt... - encore inconnues de lui. Et surtout, leur passion réciproque les aidera à surmonter les obstacles qui les attendent, dans un pays où l'on redoute les «sauvages», comme le Huron Sondaka, tandis qu'Anglais et Français s'affrontent par tribus interposées...

C'est à partir des souvenirs transmis par les descendants de Rose et de Michel que la romancière des Sabots de la liberté a écrit cette saga paysanne, contée dans le style coloré, inventif, vigoureux qui lui a déjà conquis un vaste public.