Rayon Epoque moderne (XVIIe-XVIIIe siècles)
La Russie entre en Europe : Elisabeth Ire et la succession d'Autriche (1740-1750)

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 248 pages
Poids : 40 g
Dimensions : 16cm X 24cm
EAN : 9782271055057

La Russie entre en Europe

Elisabeth Ire et la succession d'Autriche (1740-1750)


Collection(s) | CNRS histoire
Paru le
Broché 248 pages
préface Emmanuel Le Roy Ladurie
Public motivé

Quatrième de couverture

Entre 1740 et 1750, la cour d'Elisabeth Ire fille de Pierre le Grand fut une des plaques tournantes de la diplomatie européenne. Les représentants de Louis XV, Marie-Thérèse, George II et du Grand Frédéric s'y livraient une guerre sans merci afin d'attirer la Russie dans l'un ou l'autre camp. Bien qu'exclue des négociations de paix d'Aix-la-Chapelle en 1748, la Russie récupéra vite sa place parmi les nations continentales.

L'impératrice Elisabeth Ire, fille de Pierre le Grand, refusa longtemps d'intervenir dans les conflits qui secouèrent l'Europe à partir de 1740 ; sa cour devint alors une des plaques tournantes de la diplomatie. Les représentants de Louis XV, de Marie-Thérèse, de Georges II et du grand Frédéric, flanqués de favoris et de courtisans, s'y livrèrent une guerre sans merci afin d'attirer la Russie dans l'un ou l'autre camp. Argent, rivalités, espionnage, intringues rythmaient la vie quotidienne au palais impérial. Les correspondances ministérielles des Français, Prussiens, Autrichiens, Anglais et Saxons attestent que la vie diplomatique de cette époque fonctionnait à deux vitesses ; la politique officielle, celle des secrétaireries d'Etat, ne trouvait pas toujours l'approbation des spécialistes sur le terrain, contraints souvent de négliger les ordres de leurs maîtres ou de corriger leurs erreurs. Le destin de l'Europe était entre les mains des diplomates, pivotant eux-mêmes autour d'une héroïne, adulée et détestée à la fois : malentendus et faux pas conduisirent à leur manière vers un premier renversement des alliances issu de la rupture des relations diplomatiques avec Versailles et Potsdam. Exclue des négociations de paix d'Aix-la-Chapelle en 1748, la Russie poursuivit néanmoins sa marche vers l'Occident ; arbitre entre la Suède et le Danemark, elle récupéra vite sa place parmi les nations continentales et devint un élément incontournable de la grande diplomatie européenne.

Avis des lecteurs

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