Paru le 15/03/2001 | Broché 152 pages
Professionnels
Entre terre et mer, la zone maritime côtière voit se croiser de multiples activités, économiques ou ludiques, toujours évolutives. Dans cet espace particulier, difficile à gérer, la sécurité collective doit se concilier avec la liberté individuelle. De ce particularisme naît aussi l'exigence d'une gestion partagée entre autorités d'Etat et autorités décentralisées. La complémentarité des maires et des préfets maritimes est indéniable, leur coopération s'avère nécessaire. Elle intervient dans le cadre défini par la "loi littoral" du 3 janvier 1986. Associées, ces deux autorités président à l'organisation d'un dispositif visant à assurer, par la prévention et l'intervention, la sécurité d'usagers, professionnels ou vacanciers. Autorisées ou prohibées, les activités de loisirs nautiques s'exercent ainsi dans un espace découpé et surveillé. Mais le dispositif légal s'avère parfois inefficace, souvent inadapté. Les solutions apportées par les autorités gestionnaires s'efforcent donc de particulariser un "mode d' emploi" trop uniforme. Les communes littorales, par contrainte légale mais aussi économique, se doivent d'instaurer une sécurité optimale pour des estivants toujours plus nombreux et exigeants. Très lourd pour les petites communes, l'effort budgétaire apparaît de moins en moins partagé par l'Etat. La sécurité des loisirs nautiques ne saurait cependant se résumer à l'assurance collective de risques individuels. Elle requiert aussi la responsabilisation de "citoyens-enfants".
Marie-France Delhoste, docteur en droit de l'Université de Toulouse, souhaite dédier cet ouvrage à tous ceux qui, par leur dévouement et leur conscience professionnelle partagent passion et respect pour l'univers marin, source de toute vie, à tous ceux que la mer emporte dans l'accomplissement d'une mission de générosité et beauté, le sauvetage.
