Fiche technique
Format : Broché
Nb de pages : 174 pages
Poids : 220 g
Dimensions : 14cm X 21cm
ISBN : 979-10-93576-63-3
EAN : 9791093576633
La société de consumation
pour une politique de l'oisiveté
Quatrième de couverture
Dans les utopies du XIXe et du XXe siècle, le progrès scientifique et technique allait libérer les hommes de la nécessité de travailler. Aujourd'hui, force est de constater que loin d'en être libérés, nous sommes soumis constamment, y compris dans notre intimité et dans nos loisirs, à la logique du travail.
Plus que jamais, nous vivons dans une société de consumation qui se caractérise par une fuite en avant permanente, la destruction gaspilleuse de l'écosystème, le déni de l'appauvrissement matériel et spirituel de la majeure partie de l'humanité. Nous en sommes tous à la fois les complices et les victimes, par notre alimentation, nos divertissements, notre fascination pour les soi-disant « progrès » techniques. Loin de ne rien faire, nous faisons rien : nous répondons à l'injonction du produire-consommer à tout prix, sans réfléchir aux conséquences pour la planète, l'humanité ou nous-mêmes.
Et si, justement, ne rien faire était une partie de la solution? Si l'ennui, le chômage, la paresse n'étaient pas des fautes morales ou des problèmes économiques, mais l'ouverture à de nouveaux possibles de création et d'émancipation.
Le livre s'ouvre sur le constat de l'écart existant entre ce que nous attendons du travail et ce qu'il nous offre en réalité. Après la description de cette logique du travail, que l'auteur nomme le faire-rien, le livre propose différents axes de réflexion et possibilités de résistance à cette consumation de l'homme et du vivant. Au faire- rien destructeur et aliénant, l'auteur oppose le ne-rien-faire libérateur.
Tant que nous ne reprendrons pus en main notre manière de faire société ; tant que nous accepterons de consacrer tout notre temps à réaliser des ersatz de travaux et à consommer des ersatz, de biens et de services; tant que nous n'aurons pas plus d'ambition dans la vie que gagner de l'argent, nous contribuerons, chacun à notre échelle, à enlaidir le monde, à désagréger les liens sociaux et à détruire notre environnement.
C'est pourquoi je fais la proposition suivante: il vaut mieux ne rien faire que faire rien. Produisons moins et mieux, consommons moins et mieux. Prenons notre temps au lieu île passer le temps. C'est, je le crois, la seule solution pour résoudre la crise sociale et environnementale dans laquelle nous sommes plongés.