Rayon Criminalité
La société des captifs : une étude d'une prison de sécurité maximale

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 334 pages
Poids : 410 g
Dimensions : 14cm X 21cm
ISBN : 978-2-8079-1110-9
EAN : 9782807911109

La société des captifs

une étude d'une prison de sécurité maximale


Collection(s) | Crimen Galets rouges
Paru le
Broché 334 pages
traduction de Dan Kaminski
sous la direction de Dan Kaminski et Philippe Mary
avec les contributions de Jean-Michel Armand, Jean Bérard, Kristel Beyens et al.
Professionnels

Quatrième de couverture

La société des captifs

Une étude d'une prison de sécurité maximale

The Society of Captives, publié aux États-Unis en 1958, est rapidement devenu un classique de la sociologie carcérale, tant sur le plan des nouveautés théoriques que son auteur y développe que sur le plan méthodologique. La limpidité du propos, la brièveté du texte, le ton sobre teinté d'ironie de l'auteur en font aussi un modèle de restitution vivante et agréable des résultats d'une recherche ethnographique. Depuis soixante ans, cet ouvrage est devenu incontournable. Encore réédité en anglais en 2007, il demeure la référence la plus citée par les chercheurs qui s'intéressent à la prison. Il n'avait cependant jamais été traduit en français. Cette édition facilitera, aux étudiants et au public du monde francophone intéressé par les problématiques pénitentiaires, l'accès au chef-d'oeuvre de Gresham M. Sykes.

Cette traduction est par ailleurs « augmentée » puisque les coordinateurs ont demandé à des chercheurs contemporains, français et belges, de commenter chacun des sept chapitres de l'ouvrage original. Ces commentaires permettent de contextualiser et d'actualiser le savoir sur les prisons à propos de chacun des thèmes traités : la description du dispositif matériel et moral de la prison, le régime imposé par l'administration, les défaillances du contrôle total des surveillants sur les détenus, les souffrances de l'emprisonnement, les rôles sociaux que l'argot désigne, les conditions d'émergence et d'apaisement des émeutes et, enfin, les « recommandations » que Gresham M. Sykes a adressées aux réformateurs de son temps.

Avis des lecteurs