Collection(s) : J'ai lu
Paru le 05/10/2016 | Broché 249 pages
Tout public
traduit du russe par Galia Ackerman et Pierre Lorrain
Maxime Fidèle (LE COMPTOIR DES MOTS)
Svetlana Alexievitch raconte l'humanité et sa damnation comme jamais. Un livre tout simplement EXCEPTIONNEL.
La supplication
« Des bribes de conversations me reviennent en mémoire... Quelqu'un m'exhorte :
- Vous ne devez pas oublier que ce n'est plus votre mari, l'homme aimé qui se trouve devant vous, mais un objet radioactif avec un fort coefficient de contamination. Vous n'êtes pas suicidaire. Prenez-vous en main ! »
Tchernobyl. Ce mot évoque dorénavant une catastrophe écologique majeure. Mais que savons-nous du drame humain, quotidien, qui a suivi l'explosion de la centrale ?
Svetlana Alexievitch nous laisse entrevoir un monde bouleversant : celui des survivants, à qui elle cède la parole. L'événement prend alors une tout autre dimension.
Pour la première fois, écoutons les voix suppliciées de Tchernobyl.
Écrivain et journaliste biélorusse, dissidente soutenue par le PEN Club et la fondation Soros, Svetlana Alexievitch est aussi l'auteur des Cercueils de zinc et de La guerre n'a pas un visage de femme. En 2013, elle obtient le prix Médicis Essai pour La fin de l'homme rouge et, en 2015, le prix Nobel de littérature pour l'ensemble de son oeuvre.