Fiche technique
Format : Broché
Nb de pages : 356 pages
Poids : 800 g
Dimensions : 16cm X 24cm
EAN : 9782914474054
La terre, le père et le moulin
Quatrième de couverture
L'Anjou, et particulièrement le Saumurois, est le pays des moulins à vent. L'un d'eux, à Varennes-sur-Loire, a été repéré par un batelier que l'avenir de sa profession inquiète. En 1855, François Beilloire s'installe au cavier du champ des Isles. C'est là que Mathilde (1881-1964), sa petite-fille, grandit et, après des études dans un collège religieux des environs, se marie avec Prosper Tortu en 1902.
Nous ne saurions rien de leur vie si Mathilde n'avait gardé les copies de ses lettres à son mari-soldat dont trois carnets ont été conservés. Elle a alors entre 35 et 38 ans. Elle raconte les travaux et les jours, les problèmes de famille, l'enfance de leur petite Margot, elle a hâte de retrouver son Prosper. Et pourtant...
A la cinquantaine, elle se remet à écrire et consigne sur de petits carnets les menus faits de sa vie solitaire, les soucis que lui donnent les voisins et surtout sa fille, mariée puis divorcée, puis malade... Elle tente de ressusciter le passé, son attachement au moulin, à son père, à ses terres... Mais au travers de ces centaines de pages, un autre intérêt occupe les auteurs : sa façon d'écrire et de penser selon les règles apprises à l'école religieuse, conformément à la conception de la foi et de la vertu inculquée aux filles de la fin du XIXe siècle afin qu'elles soient de parfaites «femmes chrétiennes».