Rayon Contrôles, normes et valeurs
La tyrannie des modes de vie : sur le paradoxe moral de notre temps

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 111 pages
Poids : 126 g
Dimensions : 12cm X 19cm
ISBN : 978-2-35687-372-9
EAN : 9782356873729

La tyrannie des modes de vie

sur le paradoxe moral de notre temps


Collection(s) | Documents
Paru le
Broché 111 pages

Quatrième de couverture

Les modes de vie sont ce qui nous affectent le plus, et pourtant ils sont hors de notre contrôle. Il y a là un paradoxe : nous, individus réputés libres et démocratiques, sommes dans les fers des modes de vie. Ceux-ci nous imposent en effet des attentes de comportement durables (avoir un travail, être consommateur, s'intégrer au monde technologique, au monde administratif, au monde économique...) auxquels nous devons globalement nous adapter. Ce paradoxe démocratique est renforcé par un paradoxe éthique : c'est au moment où l'on assiste à une véritable inflation éthique, par la multiplication des comités, chartes, conseils, règlements, labels éthiques en tout genre, tous censés protéger les droits individuels, que les modes de vie de plus en plus contraignants étendent comme jamais leur emprise sur les individus. Ce qui veut dire que tout ce dispositif éthique sert en réalité à blanchir le système et les modes de vie qui en découlent, qui peuvent ainsi étendre leur emprise en étant éthiquement pasteurisés. Notre éthique ne sert donc pas à critiquer le système ni les modes de vie, mais à les accompagner dans leur marche triomphale. Enrayer cette marche est le défi éthique et politique majeur de notre temps.

Biographie

Mark Hunyadi, Professeur de philosophie morale et politique à l'Université catholique de Louvain, Directeur du centre de recherche Europé et membre de Louvain Bionics ; il est l'auteur de nombreux ouvrages.

Avis des lecteurs

Du même auteur : Mark Hunyadi

Faire confiance à la confiance

De l'éthique de la discussion

Au début est la confiance

De l'éthique de la discussion

Ethique de la discussion

L'art de l'exclusion : une critique de Michael Walzer