Fiche technique
Format : Broché
Nb de pages : 139 pages
Poids : 400 g
Dimensions : 16cm X 23cm
ISBN : 979-10-94323-12-0
EAN : 9791094323120
La vie épique de Gaspard de Saulx-Tavanes
seigneur du Pailly
Quatrième de couverture
Tout à commencé il y a fort longtemps avec la descendance de Sem, dont la tradition dit quelle peupla toute la Gaule et que les aïeux de l'illustre famille de Saulx, celle de Gaspard de Saulx-Tavanes, issus de ce patriarche, firent les premiers chrétiens de la Bourgogne. Gaspard de Saulx-Tavanes, né à Dijon avec le siècle de la Renaissance, en partagea les beautés et les violences.
Introduit à la cour de France par un oncle, nommé page du roi François 1er, il l'accompagne en Italie où la bataille de Pavie sera, à l'âge de 16 ans, son baptême du feu.
À son retour à la cour, il est privé de l'appui du roi, prisonnier de Charles Quint, empereur des Habsbourg et qui sera le grand rival de la monarchie française.
La Bourgogne, dont Tavanes deviendra chef de l'armée en tant que lieutenant général, sera un maillon essentiel pour l'assurance d'une frontière sûre dans cette partie du royaume.
Tavanes est un chevalier, un guerrier, qui toujours fera de lui un être à part à la cour de France, dans ce petit monde de courtisans, de courtisanes dont il ne goûtera jamais les sottises, les basses intrigues politiques ou amoureuses. En ce temps de lutte contre les idées de la Réforme, catholique, loyal et fidèle à son roi, il sera incontournable.
Intrépide et hardi, de caractère entier et coléreux, il a le sens de la repartie et l'à-propos cinglant.
Catherine de Médicis, reine avec son époux Henri II puis avec ses trois fils encore jeunes qui vont se succéder sur le trône de France, en habile politicienne, saura exploiter tout cela à son avantage, et ce n'est qu'à la toute fin de sa vie qu'il sera nommé maréchal de France.
Au château du Pailly reçu en héritage paternel, il n'y séjourna que très peu. Il était par ailleurs riche en demeures, occupé à guerroyer sans cesse, et ce n'est qu'à la fin de sa vie qu'il le fit transformer et embellir à l'italienne, encore émerveillé de ses campagnes militaires dans la péninsule.
Dans son combat contre les prétendus réformés, comme il appelait les sujets gagnés aux idées de la Réforme, il fut toujours loyal, jamais traître envers eux, et c'est ainsi que son rôle dans le conseil restreint, autour de Catherine de Médicis et à l'insu du roi Charles IX, qui décida du massacre de la Saint-Barthélemy, apparaît vraiment étonnant.
Tavanes est mort comme il a vécu, en seigneur.
La Révolution, en détruisant la Sainte-Chapelle de Dijon, où il fut inhumé, dispersa avec les pierres de son tombeau les restes du maréchal. Il n'en reste qu'une sculpture dans une belle pierre de Bourgogne, une femme au visage plein de douceur et de bonté, une divinité grecque, ailée mais sans ailes, et qui tout aussi bien pourrait être l'ange gardien du guerrier Tavanes.