Rayon Afrique du Nord
La ville d'Alger vers la fin du XVIIIe siècle : population et cadre urbain

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 282 pages
Poids : 456 g
Dimensions : 16cm X 24cm
EAN : 9782271055712

La ville d'Alger vers la fin du XVIIIe siècle

population et cadre urbain


Collection(s) | CNRS histoire
Paru le
Broché 282 pages

Quatrième de couverture

A partir des inventaires émanant de l'administration fiscale, l'auteur retrace l'état des populations à la fin du XVIIIe siècle : nombre, composantes, activités et habitat, rôle des janissaires, répartition entre ville haute et ville basse.

Première partie

La population : Composantes, activités et habitat

Chapitre premier - La population d'Alger

Le nombre

Démographie

Chapitre II - La Caste dominante

La milice

Le service dans l'armée de terre

La marine corsaire

Les lieux de résidence des janissaires

La milice et les femmes

Les kuloghlu

Chapitre III - Les re'AyA

Les Ulémas

La composition de la catégorie de Re'AyA

Les activités économiques

Les caractères de l'activité économique

Les femmes

Lieux de résidence des Baldi

Deuxieme partie

La structure de la ville d'alger

Chapitre IV - La région du centre

Zone publique

Le centre politique administratif et militaire

Autres centres d'administration

Les casernes

Le centre économique

Les centres religieux

Chapitre V - La zone résidentielle

Les quartiers

Chapitre VI - La répartition de la population

Répartition des habitants

La répartition de la population selon le niveau de fortune

Alger. De la modeste cité berbère à la capitale de province à la fin de la période ottomane, une abondante littérature de voyages nous avait rendu la ville autant exotique que presque familière. Mais la fortune de nombre de faits colportés, repris souvent avec une certaine complaisance par les historiens laissait percevoir qu'une étude solide était encore à faire. Tal Shuval, s'appuyant sur un important fonds documentaire en arabe, notamment des inventaires émanant de l'administration fiscale, nous présente ici un rare travail d'histoire sociale.

A partir de ces sources pour la plupart inédites, l'auteur retrace, méticuleusement, d'une part l'état des populations allogènes ou autochtones d'Alger à la fin du XVIIIe : nombre, composantes, activités et habitat, et en particulier le rôle de ce qu'il appelle la "caste" dominante des janissaires comme sa relation avec les milieux de la guerre maritime (course). Alger compte alors 50 000 habitants.

D'autre part, il décrit les structures de la ville, de son coeur regroupant les centres administratifs, militaires, religieux et commeciaux, aux quartiers résidentiels.

La période de stabilité que l'on peut percevoir dans la seconde moitié du XVIIIe siècle montre l'arrivée à maturité d'un système politique qui se révèlera cependant inadapté aux conditions du XIXe siècle.

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