Fiche technique
Format : Broché
Nb de pages : 221 pages
Poids : 352 g
Dimensions : 16cm X 24cm
ISBN : 978-2-343-21481-8
EAN : 9782343214818
La vision économique du mouridisme dans l'histoire de la pensée économique
Quatrième de couverture
La vision économique du mouridisme dans l'histoire de la pensée économique
L'objet de l'économie est de comprendre les rapports entre les hommes et la manière dont émergent les ordres sociaux. Les grands courants successifs de l'analyse économique, du mercantilisme jusqu'à la rupture néoclassique, se sont construits comme des représentations situées de la société. L'accumulation de la richesse matérielle est trop présente dans la pensée économique occidentale. Or, selon Cheikh Ahmadou Bamba, la richesse doit être sociale, spirituelle avant d'être matérielle.
Khadimou Rassoul est un homme pacifique, un résistant, un nationaliste, un visionnaire, un humaniste qui a bousculé les castes, et grâce à qui les critères d'ascension sociale sont devenus des critères objectifs basés sur le travail dans sa définition holistique. Serigne Touba a réhabilité le travail jusqu'à sa sacralisation. Chez lui, le travail est plus important que la richesse parce que c'est une forme de prière. Le disciple mouride doit être indépendant économiquement, afin de préserver sa liberté, sa dignité, mieux vivre sa foi, répondre aux besoins de l'existence humaine et participer à la vie de la communauté.
La vision de Cheikh Ahmadou Bamba est basée sur l'éducation, l'enseignement, l'endurance, le travail licite et le service rendu à la communauté, mais tout cela n'est possible qu'avec une haute détermination.
Cheikh Ahmadou Bamba a été marquée par cette volonté de se définir par ses propres valeurs, et en s'opposant à toutes les influences orientales et occidentales, à toutes les pressions d'où qu'elles viennent. C'est ce qui fait de ses disciples des hommes décomplexés, travailleurs, courageux, patriotes, riches culturellement, solidaires, déterminés, généreux et fiers de leurs origines. Ils naissent disciples, prient tous les jours pour mourir disciples et se soumettent totalement au « Ndiguel ».