Fiche technique
Format : Broché
Nb de pages : 316 pages
Poids : 562 g
Dimensions : 15cm X 24cm
EAN : 9782878940596
La voix qui chante
dialogue sur l'apprentissage de la technique vocale
Quatrième de couverture
Pour la première fois dans un traité sur la technique vocale, un pédagogue se met à la place du chanteur, non pas pour collectionner des recettes ponctuelles, mais pour construire une méthode cohérente. Il débusque les fausses vérités, les bons principes dénaturés, soulignant les limites de certaines approches dites scientifiques.
Pratique, Jacques Chuilon renoue un dialogue entre les exigences d'aujourd'hui et une tradition devenue peu à peu incompréhensible, dont il décrypte les préceptes pour en restaurer toute la valeur. Sa réflexion puise dans les traités de l'âge d'or du chant et les disques des immenses chanteurs que furent Flagstad. Lehmann, Caruso, Gigli, Battistini...
La voix qui chante se présente comme une conversation, souple et agréable, qui ouvre la possibilité d'explications plus fouillées, agrémentées de nombreuses anecdotes et ponctuées d'avertissements au jeune chanteur.
Le premier chapitre concerne la technique d'opéra, le pourquoi et le comment, mais aussi le "comment ne pas faire". Il parle du vrai "don", du fausset, des beaux aigus, base de la technique vocale et moteurs de son épanouissement, discute les registres, la "couverture", le soutien, la "respiration diaphragmatique"... non pas d'une manière doctorale qu'il faut respecter religieusement, sans jamais avoir le droit de la mettre en cause, mais pour une meilleure efficacité dans le maniement précis de l'organe vocal, sous l'angle des sensations qui seront les seuls repères du chanteur. La justesse et la prononciation viennent compléter ce tableau ainsi que des conseils pour "chauffer la voix".
Le second chapitre traite des rapports complexes entre l'élève et le professeur, et dévoile sans complaisance les mauvaises tendances qui ralentissent ou même inhibent l'apprentissage. On y découvre l'influence du cerveau gauche et du cerveau droit dans la manière de penser l'acte du chant.
Le troisième et dernier chapitre évoque les débuts d'une carrière et la découverte d'un monde particulier, avec ses rapports de force que le public ignore. Le metteur en scène, le chef d'orchestre, le directeur de salle, apparaissent dans leur réalité. Les problèmes de passer une audition, les responsabilités du métier, comme la question du diapason ou des micros sont évoqués.
Tout le livre est émaillé de réflexions qui touchent, par exemple, l'identité sexuelle, l'idéal apollinien ou le sens véritable de l'interprétation musicale, car le chant n'est pas une technique abstraite, mais le miroir de l'individu tout entier.