Fiche technique
Format : Broché
Nb de pages : 248 pages
Poids : 580 g
Dimensions : 15cm X 21cm
ISBN : 978-2-01-708534-8
EAN : 9782017085348
Lâchez-nous l'utérus !
en finir avec la charge maternelle
Les libraires en parlent
Grand coup de coeur !
Un livre sur la maternité, les injonctions à faire comme-ci comme ça, à faire des enfants parce que sinon on n'est pas une vraie femme (tu changeras d'avis), les moqueries que subissent les pères s'ils s'occupent un tant soit peu de leurs enfants... Émaillé de témoignages et d'humour, ce livre décrypte avec bienveillance nos comportements et libère toute personne touchée de près ou de loin à la question des enfants (soit à peu près toute la société).
Bref, vous avez des enfants ? Lisez ce livre ! Vous ne voulez pas d'enfant ? Lisez ce livre !
Vous êtes un être humain ? Lisez et offrez ce livre !
Quatrième de couverture
On n'est pas vraiment femme avant d'être mère t'as déjà 30 ans, fait te dépêcher ! À quand le deuxième ? Ah bon, tu allaites ? Etre mère à 20 ans, c'est irresponsable tu veux pas d'enfant : tu es féministe ? Je peux toucher ton ventre ?
Au départ, il y avait cette question : pourquoi le fait que je ne veuille pas d'enfant pose-t-il un problème à tout le monde, sauf à moi ? J'ai trouvé la réponse : parce que je suis une femme en âge d'en avoir qui coche 100 % des cases du bingo procréatif. Même 50 ans après la légalisation de la pilule et de l'avortement en France, être une femme, c'est être une mère : être nullipare, volontaire ou, plus souvent, involontaire, c'est donc être reléguée en D2 de féminité.
Pourtant, il ne suffit pas d'être mère pour qu'on vous fiche une paix très relative - oh non... Encore faut-il être une « bonne » mère, selon des normes procréatives et éducatives de plus en plus nombreuses, rigides et contradictoires. Résultat : la plupart des mères, celles qu'on ne voit pas à la télé ni sur Instagram, sont de plus en plus épuisées tout en se sentant de moins en moins légitimes.
Tant que l'on considérera que la maternité n'est pas une option mais une preuve de la féminité, tant que la parentalité restera d'abord une affaire de femmes, donc que c'est à elles de concilier leurs douze journées, les inégalités persisteront, non seulement entre les femmes et les hommes, mais aussi et avant tout entre les femmes. À nous de décider qu'elles ne sont pas une fatalité.
