Fiche technique
Format : Broché
Nb de pages : 123 pages
Poids : 500 g
Dimensions : 14cm X 22cm
ISBN : 978-2-915425-05-5
EAN : 9782915425055
Laissez-le partir
Quatrième de couverture
La vie d'expatriés à Singapour s'annonçait belle, lorsqu'un accident a foudroyé Carl, le 24 décembre 2003 au Cambodge. Du petit garçon souriant, il ne reste plus qu'une enveloppe vide de conscience, quasi décérébrée, gavée au moyen d'une sonde, agitée chroniquement de crises d'hypertonie calmées à la morphine.
Après une réanimation intensive à Singapour et au vu du diagnostic désespéré, les médecins, en accord avec sa famille, débranchent l'appareil respiratoire afin de le laisser mourir. Mais Carl a survécu à l'étouffement au prix d'inhumaines souffrances. Par respect de la loi, les médecins ne peuvent pas abréger sa fin de vie et attendent sa détérioration. Son agonie va durer un an. Il est ensuite transféré dans un autre hôpital en France.
Cet état artificiel qui suspend la vie et la mort, divise son entourage. Sa mère, révoltée, souhaiterait mettre un terme à son calvaire. En opposition, l'équipe hospitalière répète désormais que «Carl va bien» et «qu'une nouvelle vie» l'attend dans un centre de long séjour. À travers ce revirement du discours médical. Odile pressent qu'on lui reproche tacitement de ne pas accepter le «nouvel état» de son fils et même de chercher à «s'en débarrasser».
Afin de lutter contre l'opinion générale et sa peine. Odile Moulin à choisi de rompre le silence, de peindre et d'écrire, rendant à Carl ce qui pourrait être son âme, déjà partie (ou retenue ?). Elle soulève des questions d'ordre éthique sur l'acharnement thérapeutique et la valeur de la vie. L'accompagnement d'une mère et son adieu à son jeune enfant sont retracés dans ce message d'amour.