Langages (de) frontaliers : la traduction esthétique de situations-limites dans la littérature occidentale : XIXe-XXe siècle

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 292 pages
Poids : 380 g
Dimensions : 15cm X 21cm
Date de parution :
ISBN : 978-2-84174-611-8
EAN : 9782841746118

Langages (de) frontaliers

la traduction esthétique de situations-limites dans la littérature occidentale
XIXe-XXe siècle

chez Kimé

Collection(s) : Les cahiers de Marge

Paru le | Broché 292 pages

Public motivé

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Quatrième de couverture

Langages (de) frontaliers

La traduction esthétique de situations-limites dans la littérature occidentale (XIXe-XXe siècles)

Dans la littérature et les arts, les personnages « frontaliers » expriment un mal être affectant les civilisations occidentales. Leur langage est conditionné par une bipolarité intime ou par une double appartenance culturelle qui peuvent être traduites de multiples façons. Le compte rendu d'états intermédiaires de la conscience, l'exploration des zones de passage de la pensée à son expression pour autrui, la traduction textuelle, sonore ou visuelle de difficultés à (se) dire, sont autant de dispositifs esthétiques auxquels se consacrent les études rassemblées dans cet ouvrage. Elles explorent en effet ces régions intermédiaires où évoluent des figures marginales, soit qu'elles outrepassent certaines barrières morales ou sociales, soit qu'elles participent de deux territoires distincts. Car cette seconde acception met au jour, elle aussi, des problématiques identitaires, où prévalent tour à tour la représentation d'une division douloureuse, atteignant l'être jusque dans sa langue, ou, au contraire, celle d'une conciliation féconde entre les cultures et les hommes.

Le « frontalier », tout à la fois victime et bourreau, symptôme et remède, miroir et conscience critique d'une époque, est avant tout un signe doté d'une valeur herméneutique au sein d'un environnement culturel instable. Ces figures de l'« entre deux », toujours susceptibles de s'égarer en chemin, ressemblent aux apatrides, soumis aux lois étranges d'un espace transitoire. La question de l'expression du sujet en situation limite est donc étroitement corrélée à une réflexion politique excédant largement l'intérêt supposé pour les psychologies du débord.