Fiche technique
Format : Broché
Nb de pages : 354 pages
Poids : 150 g
Dimensions : 16cm X 24cm
EAN : 9782271057242
Le bicentenaire de la Révolution française
pratiques sociales d'une commémoration
Quatrième de couverture
Parce que la Révolution est un événement fondateur, une référence commune, sa commémoration en 1989 a touché près de 27000 communes françaises. À ce titre, le Bicentenaire de la Révolution offre un terrain d'analyse sans précédent pour saisir les fonctions du recours à l'histoire dans la société contemporaine. Les enjeux dépassent bien souvent les simples rapports à l'Histoire.
Table des matières
Remerciements
Preface de michel vovelle
Avant-propos
Première partie
Embarras de memoire : La scène nationale
Chapitre premier. Eléments d'une configuration
Chapitre 2. La Mission du Bicentenaire à la recherche d'une stratégie
Chapitre 3. François Mitterrand chef de l'Etat, commémorateur et citoyen
Chapitre 4. Combats pour la mémoire : la mobilisation des réseaux associatifs
Chapitre 5. Des historiens et une commémoration
Chapitre 6. La dimension esthétique du Bicentenaire
Seconde partie
Les territoires de la memoire
Chapitre 7. L'action de la Mission
Chapitre 8. Les pratiques commémoratives des collectivités locales
Chapitre 9. Jours de fête
Chapitre 10. Fragments d'une commémoration
Conclusion
1989, les Français sont invités à commémorer le Bicentenaire de la Révolution française. Ni les conflits de mémoire, ni les débats historiographiques ne sont apaisés ; le Révolution semble toujours cette histoire qui divise.
Pourtant, cette commémoration a suscité la levée d'un geste presque général allant de la modeste plantation d'un arbre "pour la liberté" à des spectacles ambitieux qui mobilisèrent les énergies de toute une commune.
Ce livre, appuyé par des enquêtes quantitatives et qualitatives, permet de quitter le champ des grands discours nationaux pour entrer dans l'intimité des pratiques et de leur polysémie. Il analyse les scènes éclatées de cette commémoration qui sont autant de témoignages sur la façon dont se construisent aujourd'hui les identités collectives, sociales et territoriales. Il déplace l'angle d'observation de ce qui se dit vers ce que se fait, des discours nationaux vers les gestes locaux, pour nourrir une étude des pratiques sociales qui se nouent dans l'évocation de l'histoire et l'appel de la mémoire.